Grève de la faim, cellules inondées et recours juridiques. Ces derniers jours, la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil, qui accueille près de 90 détenus considérés parmi les plus dangereux de France, a fait couler beaucoup d’encre.
Ainsi, ce mercredi 3 septembre, le maire de la ville Ludovic Gambiez a écrit sur Facebook : « la notoriété de Vendin-le-Vieil a largement dépassé les frontières de notre département ». Et c’est pour « préserver l’image » de cette « belle ville de 9000 habitants » que l’édile souhaite changer le nom du centre pénitentiaire situé sur sa commune.
Ludovic Gambiez a interpellé le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, à ce sujet ce mercredi, en lui demandant « un nom qui soit propre » à la prison. « Je comprends pleinement la nécessité d’une telle administration, et je tiens à saluer la capacité d’adaptation dont les Vendinois ont fait preuve depuis plusieurs années pour cohabiter avec cette structure » tempère toutefois le maire.
Élu en 2020, il s’est régulièrement inquiété de l’accueil des narcotrafiquants au cours des derniers mois. En mars, il avait demandé « plus de moyens » policiers, alors que Sylvain Robert, maire de Lens, s’était positionné contre l’accueil des détenus. En visite dans la prison artésienne, Gérald Darmanin avait admis : « c'est sûr qu'avoir une prison auprès de chez soi, ce n'est jamais drôle » mais le ministre avait tranché que c'était « important pour la République».
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