Coup de feu à Béthune : l'adolescent victime de l'agression était l'auteur du tir

24 heures après le coup de feu tiré devant le lycée Blaringhem à Béthune, on en sait davantage sur les circonstances des faits qui ont eu lieu. Comme évoqué hier, c'est bien une rixe entre adolescents qui a provoqué cet excès de panique.

Dans les faits, un adolescent de 15 ans a récemment rejoint le collège George Sand. Depuis son arrivée, il aurait des difficultés à s'intégrer avec ses camarades. Ce jeudi soir, quelques minutes après la fin des cours, le jeune homme est pris à partie par un groupe d'adolescents après avoir embêté une jeune fille.

Un pistolet dans la voiture

Passé à tabac, il aurait ensuite appelé son père. Ce dernier, une fois sur place, sort de sa voiture. Dans un excès de colère, il se dirige vers les jeunes qui ont violenté son fils et leur profère plusieurs menaces.

Pendant ce temps, l'adolescent, encore en pleurs après l'agression qu'il vient de subir rentre dans la voiture, saisit le pistolet d'alarme de son père situé dans une petite boîte cachée dans le véhicule et sort. Il appuie une fois la détente en direction du sol avant de s'enfuir en compagnie de son père vers leur domicile situé à Lorgies. Sur le chemin, les deux individus sont interpellés par la police municipale.

Les deux individus ont reconnu les faits

Placés en garde à vue dans la foulée, le père et son fils ont directement reconnu les faits. Le père a expliqué avoir proféré des menaces à l'encontre des adolescents par « panique et stress » suite à l'agression de son fils. Il a expliqué détenir une arme dans sa voiture pour « se protéger après avoir subie une agression il y a plusieurs années ».

Le jeune collégien a quant à lui reconnu le coup de feu et a expliqué ce dernier par une « profonde colère ». À savoir que le jeune homme a fait preuve de plusieurs excès de violence au sein de plusieurs anciens établissements fréquentés.

Le père sera jugé en 2026 

Ce vendredi, le jeune adolescent a été présenté à un juge du tribunal de Béthune pour « usage d'une arme ». Le père sera quant à lui jugé le 18 septembre 2026 pour « transport d'une arme de catégorie C sans motif légitime ».