À moins d’un an des élections municipales, Benoît Pecqueur, 41 ans, entrepreneur, s'est lancé dans la course à la mairie de Verquin. Il portera la liste du collectif Le Renouveau de Verquin. Entretien avec celui qui souhaite donner un souffle nouveau à la commune.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Benoît Pecqueur, j’ai 41 ans. Je suis né à Béthune et j’ai grandi à Hesdigneul. Je viens d’une famille ouvrière, je suis un pur produit local. Aujourd’hui, je dirige une entreprise sur le Lensois qui a généré beaucoup d’emplois.
Vous êtes tête de liste pour les prochaines municipales. Pourquoi vous lancer ?
J’ai rejoint le collectif « Le renouveau de Verquin » deux ou trois mois après sa création. Ce qui m’a convaincu, c’est l’envie de proposer une alternative cohérente, construite à partir des besoins réels des habitants. On mène une grande enquête de terrain : aujourd’hui, environ 70 % des questionnaires ont été remplis. Cela nous permet d’identifier les priorités et de bâtir un programme réaliste, basé sur la parole des Verquinois.
Qu’est-ce qui ressort de cette consultation citoyenne ?
Ce qui revient le plus, c’est le manque de dynamisme, mais aussi un besoin de cohésion sociale et des préoccupations en matière de sécurité. L’aménagement du territoire est aussi un sujet important, notamment avec l’autoroute qui traverse Verquin. On n’a pas encore analysé tous les résultats, mais ces thèmes sont les plus récurrents.
Parlez-nous de votre équipe.
Nous avons la chance d’avoir constitué une équipe solide, compétente et variée. Elle rassemble des profils issus de l’urbanisme, de la finance, du social… Elle est aussi naturellement mixte, sans quotas forcés. C’est une liste apolitique et d’alternative, pas d’opposition. Nous ne venons pas pour tout remettre en cause, mais pour proposer un nouveau souffle dans la continuité du travail accompli.
Justement, quel regard portez-vous sur l’action de l'équipe municipale en place ?
Je ne suis pas dans la critique. Monsieur Tassez a fait du bon travail, et nous le reconnaissons. Mais aujourd’hui, il est temps de proposer autre chose, d’insuffler une nouvelle énergie, d’amener un renouveau, comme notre nom l’indique. Ce n’est pas un rejet, c’est une évolution respectueuse de ce qui a été fait.
La fonction de maire est jugée de plus en plus difficile. Comment l'appréhendez-vous ?
Oui, c’est une décision engageante, pour moi et pour ma famille. Mais c’était aussi une évidence. J’ai acquis des compétences professionnelles que je souhaite désormais mettre au service de ma commune. Je suis conscient des tensions possibles, des critiques, parfois même des agressions. Mais je crois dans le dialogue et l’écoute, même lorsque les gens sont en colère.
Quelle est votre relation à Verquin ?
Je vis à Verquin depuis dix ans, ma fille y est née et y grandit. J’ai fait construire ma maison ici. C’est une ville que j’aime profondément. Il y fait bon vivre, mais elle a besoin d’être redynamisée. Son potentiel est énorme, notamment grâce à sa situation géographique. Il faut le révéler, sans oublier les contraintes budgétaires et les collaborations nécessaires avec la communauté d’agglomération.
Justement, quelles sont vos relations avec la communauté d’agglo Béthune-Bruay ?
Elles sont bonnes, même si encore naissantes. Travailler avec l’agglomération est indispensable pour mutualiser certains coûts et développer des projets structurants. Ce sera un axe fort si nous sommes élus.
Avez-vous déjà des priorités concrètes ?
Nous ne sommes pas encore au stade du programme finalisé, mais l’écoute est notre priorité. Certaines choses simples peuvent améliorer le quotidien sans coûter cher. Nous voulons agir avec pragmatisme et bon sens, en répondant rapidement à certaines attentes, tout en construisant une vision sur six ans.
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