Hiver oblige, les maladies respiratoires reviennent. Il y a une semaine, Santé publique France annonçait le début d'une épidémie de bronchiolite dans toute la France. Ce mercredi 10 décembre, c'est au tour de la grippe. Au travers d'un bulletin national, l'organisme public a annoncé que « l'ensemble des régions hexagonales, excepté la Corse » se trouvait désormais en phase épidémique.
Pour l'heure, l'évolution de la maladie semble être « comparable » à celle observée l'an passé. La maladie avait alors causé plus de 17 000 morts au cours de la saison hivernale, d'où l'importance de respecter les gestes barrières.
Éviter les contacts
Santé Publique France les rappelle justement à cette occasion. Il s'agit de « limiter les contacts avec d'autres personnes et en particulier les personnes fragiles (nourrisson, femmes enceintes, personnes âgées ou porteuses de certaines maladies chroniques ou souffrant d'obésité) ; mettre un masque jetable lors de contacts, notamment avec ces personnes fragiles. »
Parrallèlement, L’ARS Hauts-de-France et l’Assurance Maladie ont publié un communiqué ce jeudi 11 décembre, rappelant l'importance de la vaccination pour les personnes les plus fragiles. Ces vaccins sont véritablement efficaces « 10 jours après la date de l'injection », il est donc « encore temps de se faire vacciner pour être pleinement protégé pendant les fêtes ».
Fin novembre, la couverture vaccinale en France atteignait 42,6%, soit un chiffre supérieur de 4 points de pourcentage à celui de l'an passé, avec 38,4%. Malgré tout, l'ARS estime que « plus de la moitié des personnes ciblées par la campagne, et donc les plus à risque de développer des formes graves, ne sont pas encore vaccinées »
La COVID « stable »
Parrallèlement, la montée des virus d'hiver entraîne une surveillance accrue de l'évolution du SARS-CoV-2 : la COVID-19 qui a paralysé le monde il y a 6 ans. Pour l'instant, les indicateurs sont « globalement stables et à des niveaux faibles ».
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