Elle a annoncé il y a quelques semaines ne pas briguer la mairie d’Hénin-Beaumont, où elle est élue d’opposition depuis 2014, et pour cause : Marine Tondelier voit plus grand. L’actuelle secrétaire nationale des Écologistes a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle de 2027 dans un entretien accordé au Nouvel Obs. Pour celle qui dirige le parti depuis décembre 2022, ce choix est avant tout « un acte d’amour pour la France », qu’elle refuse de voir sombrer entre « le cynisme d’un pouvoir déconnecté » et « la colère d’un peuple désespéré ».
À 39 ans, celle qui est aussi conseillère régionale des Hauts-de-France depuis 2021 revendique son identité « jeune et écologiste », prête à affronter une campagne exigeante. « Je ne veux pas faire de la figuration. J’y suis prête », affirme-t-elle, déterminée à porter un projet écologiste à l’échelle nationale.
Une candidature portée par la volonté d’unir la gauche
Marine Tondelier doit d’abord obtenir l’investiture officielle de son parti, attendue début décembre, avant de briguer une victoire dans une primaire de la gauche qu’elle souhaite large et ouverte. Pour l’instant, seuls François Ruffin et Clémentine Autain se sont déclarés candidats à cette primaire.
Dans ce contexte, elle déclare tendre la main à Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann, leur proposant un débat « où ils veulent, quand ils veulent, dans le format qu’ils veulent ». « Je ne crois pas en la figure providentielle. Je crois aux alliances », insiste-t-elle, esquissant ainsi les contours d’une union écologiste et sociale pour 2027.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.