Les sapeurs-pompiers sont intervenus à deux reprises cette nuit pour des détections de monoxyde de carbone dans des habitations du Lensois et du Béthunois. Deux communes ont été concernées : Libercourt et Chocques. Les incidents, liés à des dysfonctionnements de systèmes de chauffage, n’ont heureusement pas fait de victimes graves.
Une septuagénaire incommodée à Libercourt
Peu avant 5 heures du matin, vers 4h47, les secours ont été alertés pour une détection de monoxyde de carbone allée de Cailles, à Libercourt. Les centres d’incendie et de secours d’Oignies et d’Hénin-Beaumont ont été mobilisés, engageant un total de 10 sapeurs-pompiers.
Sur place, les secours ont constaté un dysfonctionnement d’un chauffage au charbon. Les mesures effectuées ont révélé un taux de 18 ppm de monoxyde de carbone dans l’habitation. Le moyen de chauffage a immédiatement été mis hors service et une ventilation complète du logement a été réalisée.
La propriétaire des lieux, une femme de 72 ans vivant seule, a été incommodée par les émanations. Par mesure de précaution, elle a été transportée vers le centre hospitalier de Seclin pour des examens de contrôle.
Une famille évacuée à Chocques
À la même heure, une seconde intervention a mobilisé les sapeurs-pompiers rue Melchior, à Chocques, dans le Béthunois. Les CIS de Lillers et de Béthune ont engagé 11 sapeurs-pompiers pour une suspicion d’intoxication au monoxyde de carbone.
L’origine de l’incident a été identifiée comme un dysfonctionnement d’un chauffage d’appoint au gaz. Les relevés effectués ont mis en évidence un taux de 28 ppm à l’étage de l’habitation. Là encore, le dispositif de chauffage a été mis hors service et les lieux ont été ventilés.
Trois occupants étaient présents dans le logement : un homme de 30 ans, une femme de 28 ans et un enfant de 9 ans. Aucun n’a nécessité de transport à l’hôpital. La famille a toutefois été relogée chez des proches pour la nuit, le temps de sécuriser l’habitation.
Un rappel à la vigilance
Ces deux interventions rappellent l’importance de l’entretien régulier des systèmes de chauffage et de la ventilation des logements, notamment en période hivernale. Le monoxyde de carbone, gaz inodore et invisible, peut s’avérer extrêmement dangereux en cas d’exposition prolongée. Les sapeurs-pompiers recommandent l’installation de détecteurs de CO et un contrôle annuel des appareils de chauffage.
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