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Arras : les bars ouverts jusqu’à 2 heures du matin, qu’en pensent les riverains ?

Actus. Frédéric Leturque, maire de la ville, s’est dit « favorable » à l’idée de lâcher du lest sur l’heure limite d’ouverture des bars, fixée à 1 heure du matin depuis 2021. Ils pourraient rester ouverts jusqu’à 2 heures. Les riverains, principaux concernés, sont mitigés.

Arras : les bars ouverts jusqu’à 2 heures du matin, qu’en pensent les riverains ?
Les rues du centre d'Arras, bordées de bars et de restaurants à perte de vue. - Thomas Leroux

La cité atrébate. Ses grandes places pavées, son beffroi et ses bars, souvent pris d’assaut quand le temps s’y prête. Mais une fois la nuit tombée, quand il est question de faire la fête et de prolonger le plaisir, un décret publié en 2021 vient couper court à toute velléité : tous les bars doivent afficher porte close à 1h du matin.

À l’époque, en pleine pandémie de la COVID, l’objectif affiché était surtout de limiter les nuisances sonores. La municipalité ne disposait pas d’autant de brigades de nuit qu’actuellement. Mais désormais, selon la Voix du Nord, le maire d’Arras Frédéric Leturque se dit « favorable » à une ouverture des établissements pendant une heure de plus.

« Faire vivre la ville »

Si rien n’est encore acté, la nouvelle a déjà fait parler d’elle chez certains arrageois, comme Jérémy, habitué des soirées et parfois tardives : « je pense que ça peut être plutôt pas mal pour faire vivre un peu la ville, quand on prend Lille comme exemple, c’est ce qu’il s’y passe » détaille-t-il. Il tempère toutefois : « c’est plutôt pour les riverains qui vivent dans les bâtiments juste à côté que ça peut être problématique. »

Car là est tout le problème pour plusieurs autres habitants, qui y sont plutôt défavorables : « si le bruit venait à arriver jusqu’à côté de chez moi, je dirais non » tance une riveraine. Elle cite « le bruit et les risques de bagarre » comme les principales raisons de sa désapprobation. Pour les gérants d’établissements, l’heure est plutôt au sabrage du champagne : « c’est un gain financier, c’est certain, mais c’est aussi un gain de sécurité, les gens aujourd’hui partent plus tôt dans la soirée pour aller ailleurs » explique Gérald, gérant du bar Le Divin.

Frédéric Leturque doit rencontrer les patrons de bars le 28 octobre prochain pour « leur présenter les choses ». Les nouvelles mesures pourraient ainsi prendre effet aux alentours des fêtes de fin d’année.

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