Meurtre de Lola : la mère de la jeune fille ne demande pas le huis clos du procès

L’affaire avait bouleversé la France entière et glacé le sang dans l’Artois. Le meurtre de la jeune Lola, survenu en octobre 2022 à Paris, sera jugé du 20 au 24 octobre. Un procès auquel le public et les médias pourraient assister, puisque la mère de l’adolescente ne demande pas le huis clos, selon nos confrères du Figaro. Le huis clos peut, en effet, être accordé dans certaines circonstances, notamment lorsque des mineurs sont concernés. Il revient désormais au ministère public de trancher. Il peut encore solliciter le huis clos.

L’accusée, Dahbia Benkired, comparaîtra pour « le meurtre d’une mineure de 15 ans accompagné ou précédé d’un viol, de tortures ou d’actes de barbarie », ainsi que pour « viol commis sur mineur avec tortures ou actes de barbarie ». Le 14 octobre 2022, Lola, 12 ans, était portée disparue après avoir passé la journée au collège. Son corps avait été retrouvé sans vie dans une malle, découverte dans la cour de son immeuble, à Paris.

La suspecte avait été rapidement identifiée. Son interpellation avait notamment relancé le débat autour des obligations de quitter le territoire français (OQTF). La jeune femme, d’origine algérienne et en situation irrégulière, faisait l’objet d’une mesure d’expulsion non exécutée. Elle encourt une peine de prison à perpétuité. 

Les parents de Lola, originaires du Béthunois

L’émotion avait été particulièrement vive dans le Béthunois. Les parents de Lola, concierges de l’immeuble parisien où ils résidaient, étaient originaires de Fouquereuil et de Lillers. Lola repose d’ailleurs au cimetière de Lillers, où ses obsèques avaient rassemblé des centaines de personnes — anonymes et personnalités politiques — dont Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur.

Ce drame a brisé toute la famille Daviet. Le père de Lola, profondément éprouvé par la perte de sa fille, est décédé d’une crise cardiaque en février 2024. Il a été inhumé aux côtés de Lola, à Lillers.