Alors que le sud de la France vient de traverser un nouvel épisode caniculaire étouffant, le quotidien Le Parisien a publié une étude s'appuyant sur de nombreuses données issues de Météo-France. Celle-ci classe les villes françaises à la fois les plus épargnées et les plus menacées par les conséquences du réchauffement climatique, aujourd’hui considéré comme inévitable. En effet, plusieurs villes du sud-est parmi les moins bien classées pourraient souffrir de près de 100 nuits tropicales par an, soit deux fois plus qu'actuellement.
Un classement basé sur plusieurs critères
Le classement ne se limite pas à la température moyenne ou à la « fraîcheur » d’un territoire — sinon, des villes côtières comme Calais ou Dunkerque, bénéficiant des embruns marins, seraient bien mieux positionnées. Pourtant, elles n'apparaissent même pas dans le top 10. En cause : d'autres facteurs, tels que l’érosion côtière, sont également pris en compte. L’objectif est de déterminer les villes qui devraient le mieux résister aux multiples impacts climatiques dans les décennies à venir.
Béthune, Bruay et Arras bien classées
Sans surprise, ce ne sont pas les grandes métropoles, souvent plus vulnérables à la chaleur en raison de l’urbanisation dense et des sols imperméables, qui dominent le classement. Ce sont plutôt les villes moyennes qui tirent leur épingle du jeu. Dans le Pas-de-Calais, Arras, Bruay-la-Buissière et Béthune sont même très bien placées parmi les villes les plus prometteuses face aux défis climatiques à venir.
Plus loin en Flandres, Hazebrouck et Armentières sont également citées, avec une jolie deuxième place pour Hazebrouck. Le maire de Béthune, Olivier Gacquerre, a réagi ce mardi 26 août à la nouvelle, déclarant être « très heureux de relayer cette annonce, même s'il reste encore beaucoup à faire ».
Le classement complet des villes les plus adaptées est le suivant :
- Fougères
- Hazebrouck
- Lannion
- Brest
- Béthune
- Armentières
- Bruay-la-Buissière
- Arras
- Mont-Saint-Aignan
- Quimper
Désormais d’actualité, le réchauffement climatique pousse les Français à changer leurs habitudes. En quête de fraîcheur par exemple, nombreux sont les habitants du sud du pays à rejoindre les départements de Normandie, de Bretagne ou encore des Hauts-de-France. Selon le Centre de ressources pour l’adaptation au changement climatique, il n’a pas fait aussi chaud sur Terre depuis 125 000 ans environ.
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