L’ambiance d’une cour de récré un 1er septembre est souvent prévisible : Roulettes de cartables, pleurs d’appréhension, appel des élèves… Mais chose inhabituelle, à l’arrivée des élèves ce lundi, les alentours étaient plus végétalisés qu’avant. Végétalisés et pas encore verdoyants, certes, mais il y avait bien quelques jeunes pousses plantées dans les bacs de terreau à proximité.
Frédéric Leturque (au centre), avec la rectrice de Lille Sophie Béjean. - © Thomas Leroux
240 000 euros d’investissement
Les élèves ont ainsi été accueillis par leurs futurs professeurs, mais aussi par le maire d’Arras, Frédéric Leturque, et la rectrice de l’académie de Lille, Sophie Béjean. En visite dans l’établissement pour honorer cette étape traversée annuellement par 740 000 élèves dans le Nord-Pas-de-Calais, l’occasion était aussi toute trouvée pour se pencher sur cet investissement de la ville : 240 000 euros débloqués, à la demande des enseignants, mais aussi des jeunes.
« Débitumer est nécessaire »
« On a choisi de végétaliser la cour d’école parce qu’il y avait une mobilisation des élèves et de l’équipe éducative, détaille le maire. On a choisi de le faire de manière engagée parce que débitumer est nécessaire, tout comme faire pénétrer l’eau de pluie, et le tout sur une seule école en particulier parce qu’on voulait vraiment que le travail soit poussé » admet-il. Cela dit, « d’ici la fin du prochain mandat [Frédéric Leturque a annoncé se représenter pour les municipales de l’année prochaine, ndlr]l’objectif est d’avoir végétalisé toutes les cours d’école d’Arras » conclut-il.
Les espaces, s'ils ne sont pas encore totalement verts, sont du moins plus végétalisés qu'auparavant. © Thomas Leroux
Cet été, les températures se sont envolées, surtout dans le sud de la France, ce qui a poussé de nombreux provençaux à chercher la fraîcheur. Les villes de Béthune, Arras et Hazebrouck par exemple, ont été désignées par Le Parisien comme étant parmi les plus adaptées au réchauffement climatique pour les cinquante prochaines années. Mais même dans l’Artois, les cours de récréation, bitumées et artificielles, ont du mal à absorber la chaleur. « Il y a 30 ou 40 ans, les choix historiques étaient de mettre du bitume partout, aujourd’hui c’est de ramener de la nature » résume Frédéric Leturque. En plus de ça, plusieurs arbres fruitiers devraient être plantés par les jeunes étudiants « à l’automne ».
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