Les salariés de Stellantis redoutaient cette annonce, bien qu’ils s'y étaient préparés. Ce jeudi 24 juillet, le constructeur automobile Stellantis a annoncé mettre un terme à la production de moteurs thermiques. Par conséquent, l’usine historique du Pas-de-Calais, Stellantis Douvrin, diminuera prochainement sa production, avant d'arrêter définitivement les machines en début d’année prochaine.
Si en novembre dernier, l’usine annonçait mettre fin à la production du moteur hybride EP en France, pour délocaliser la production en Hongrie, c’est désormais la production des moteurs DVR Diesel et donc des moteurs thermiques qui prendra fin le 1er novembre prochain.
Les salariés préparent l’avenir
Mais cette annonce, les salariés de Stellantis s’y étaient bien préparés, sachant le site assujetti à une irrevocable fermeture. Régis Scheenaerts, secrétaire de la section locale de la CGT du site, refuse, tout comme la CGT, ce départ au rabais. « Il y a plusieurs mois, une pétition a été lancée pour contester la fermeture du site dans les conditions annoncées [...] 60 % du personnel avait signé en faveur de cette pétition ». « On trouve que cette annonce, c'est une façon indirecte d'annoncer la fermeture du site sans l'officialiser, et ça, on le conteste ».
« Aujourd'hui, on réclame pour tous les salariés, intérimaires et sous-traitants inclus, une prime liée à la future fermeture et une seconde liée à l’ancienneté de certains salariés [...] On veut que chacun parte en ayant quelque chose derrière », dévoile Régis Scheenaerts.
Un dispositif sera ouvert chez l’ex-Française de Mécanique dès ce lundi 28 juillet pour accompagner les salariés.
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