C'est le premier à officialiser sa candidature à Béthune. Le conseiller municipal d’opposition RN Alexandre Maeseele a officialisé sa candidature à la mairie de Béthune pour les élections municipales de mars 2026. L’élu du Rassemblement national, en poste depuis 2020, dit vouloir offrir « une véritable alternance » et « un souffle nouveau » à la ville.
« En mars 2026, les Béthunois auront l’occasion d’ouvrir une nouvelle page pour leur ville. Entouré d’une équipe engagée et avec notre députée Caroline Parmentier, nous construirons ensemble un meilleur avenir pour Béthune », annonce-t-il.
« Six ans d’opposition sérieuse »
Âgé d’une trentaine d’années, Alexandre Maeseele siège depuis six ans dans l’opposition municipale. Il affirme avoir, durant cette période, « défendu les intérêts des habitants, porté leurs préoccupations et dénoncé chaque fois que nécessaire les dérives d’une majorité municipale trop éloignée des réalités quotidiennes ».
Fort de cette expérience, il se dit prêt à conduire une équipe qu’il veut « expérimentée, crédible et déterminée à redonner à Béthune une gouvernance à la hauteur des attentes ».
Soutenu par la députée Caroline Parmentier
Le candidat sera accompagné dans cette campagne par la députée RN Caroline Parmentier, élue de la 9ème circonscription, qui figurera en deuxième position sur sa liste. « Son expérience sera un atout majeur », souligne-t-il.
« Cette dynamique doit désormais se transformer en victoire municipale. Avec Caroline Parmentier, nous partageons la même volonté de proximité et de bon sens », insiste Alexandre Maeseele, qui rappelle que le Rassemblement national a progressé à Béthune lors des dernières législatives et européennes.
« Tourner la page d’une municipalité usée »
Dans son message, le candidat se montre particulièrement critique envers la majorité actuelle conduite par le maire Olivier Gacquerre, qui n’a pas encore officialisé sa candidature à un nouveau mandat. Il l’accuse d’avoir « tourné le dos à ses engagements de 2020 » et de mener une gestion « déconnectée des habitants ».
« Les impôts ont augmenté, des projets ont été abandonnés, la sécurité s’est dégradée et la proximité avec les habitants s’est effacée », écrit-il. « Il est temps de tourner la page d’une municipalité usée et déconnectée. »
Selon lui, la majorité sortante aurait « préféré défendre le pouvoir en place plutôt que les intérêts des Béthunois » en s’alignant « derrière les candidats d’Emmanuel Macron ».
Un programme axé sur la sécurité
Pour Alexandre Maeseele, la campagne qui s’ouvre devra mettre en avant « les enjeux du quotidien » : « Nous voulons offrir une véritable alternance, avec une équipe renouvelée et compétente, animée par des ambitions fortes : améliorer la vie quotidienne, garantir la sécurité, assurer une gestion rigoureuse des finances locales et redonner de la fierté aux Béthunois. »
Le candidat promet également de travailler sur « l’amélioration du cadre de vie et la rénovation des quartiers », citant les exemples de Hénin-Beaumont et Bruay-la-Buissière, gérées par un maire RN, comme des villes « où un nouveau souffle a été possible ».
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