Après la pédopsychiatrie et le service d’anatomie pathologique (anapath), l’hôpital de Lens perd une nouvelle spécialité. Faute de praticiens, le service de médecine interne ferme ses portes. Les deux derniers internistes ont quitté l’établissement, contraignant l’hôpital à rediriger les patients vers d’autres centres hospitaliers à compter de ce lundi 8 septembre.
Les patients concernés ont été informés par courrier début août. Ils sont désormais invités à se rapprocher des hôpitaux d’Arras, Douai ou Lille pour assurer la continuité de leur prise en charge. La direction de l’hôpital de Lens précise avoir conclu des accords avec ces établissements pour faciliter la transition. En attendant un éventuel recrutement, les deux lits habituellement dédiés à la médecine interne sont temporairement répartis dans d’autres services.
Une spécialité en tension
La médecine interne est une discipline qui se consacre au diagnostic et à la prise en charge globale des maladies de l’adulte, notamment les pathologies systémiques rares et les maladies auto-immunes. Cette spécialité est aujourd’hui confrontée à une pénurie de médecins à l’échelle nationale. Lens n’échappe pas à cette tendance : de nombreux hôpitaux peinent également à maintenir cette activité.
Le député RN de la circonscription, Bruno Clavet, indique avoir interpellé le ministère de la Santé à ce sujet. Dans un communiqué, il affirme avoir relayé « directement l’inquiétude des habitants de la circonscription, notamment celle des patients les plus vulnérables, face à cette décision lourde de conséquences ».
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