Après 1 an et demi d'inactivité et à peine recréé depuis dix jours, le nouveau groupe anti-stupéfiants de Lens, composé de quatre policiers venus d'un comissariat extérieur, a signé ce mercredi 30 juillet ses deux premières interpellations. La plus significative s’est jouée près de la résidence Sellier : un individu né en 2003, sans domicile fixe et déjà connu des services de police, a été surpris par ces agents en train de récupérer un sachet de cannabis dissimulé derrière un muret.
Pris en filature par les forces de l’ordre, il a tenté de fuir avant d’être rattrapé. Il portait sur lui 180 euros en liquide et une petite quantité de drogue. Après avoir nié tout trafic, il a fini par admettre revendre quotidiennement « entre 800 et 900 euros par mois de produits », selon une source policière. Il a été présenté en comparution immédiate ce jeudi 31 juillet.
Un homme contrôlé dans un bus
Le même jour, le 30 juillet, les policiers ont contrôlé un usager sans titre de transport dans un bus Tadao, également à Lens. Le chien stupéfiants s'est arrêté à sa hauteur, et des pochons vides, 15g de cannabis et une balance ont été découverts. Le jeune homme, né en 2006 et connu au Traitement des Antécédents Judiciaires (TAJ), a reconnu en consommer et en vendre à petite échelle pour « arrondir les fins de mois », selon une source policière. Il écopera d’une ordonnance pénale en novembre.
Après la dissolution du précédent groupe anti-stupéfiants début 2024, les affaires locales avaient été gérées par le SIPJ. « On est très contents de les avoir [les officiers de ce nouveau groupe] », s’est félicité la commissaire Camille Umbach-Bascone, tout en précisant qu'à terme, l’équipe spécialisée du lensois pourrait même s’attaquer à des réseaux plus structurés. Les affaires profondes et interdépartementales restent, elles, de la compétence du SIPJ.
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