Le Nordiste Camille Delcroix se confie à Horizon avant son retour à la télé sur M6

Horizon : Camille Delcroix, vous avez remporté l’édition 2018 de Top Chef il y a 6 mois ? Quels changements cela a-t-il engendré dans votre vie ?
La vie après Top Chef, c’est beaucoup de sollicitations (dédicaces au furet du Nord à Béthune, atelier de cuisine à la gare Lille-Flandres, ndlr). Je n’oublie pas que j’ai toujours mon travail chez monsieur Meurin et j’ai ma place là-bas. J’essaye de faire le maximum de choses dans la région mais aussi à Paris pendant mon temps libre. Au final, je n’ai qu’une tête pour plusieurs casquettes. Ce n’est pas facile tous les jours mais il faut en profiter tant que c’est là.

L’une des sollicitations était votre participation à « Objectif Top Chef ». Comment avez-vous pris part à cette aventure ?
Ça s’est fait tout simplement. Philippe Etchebest m’a passé un coup de fil pour savoir si j'étais intéressé pour participer avec lui au recrutement du prochain candidat de sa brigade dans Top Chef. Nous avons reçu 86 apprentis cette année et certains sortent des plats incroyables à seulement 17 ans. Transpirer la cuisine à cet âge, c’est génial. Et de tels jeunes deviendront sûrement de bons cuisiniers. Il y a de grands talents en devenir dans les candidats cette année.

« J’ai changé de tablier »

De candidat, vous êtes devenu coach. Que ressentez-vous ?
J’ai changé de tablier, ça a été un plaisir mais c’est un exercice totalement différent. Je suis là pour soutenir les candidats, les pousser vers le haut. Avec le chef (Philippe Etchebest, ndlr), nous voulons que les apprentis donnent le meilleur d’eux-mêmes. J’ai adoré faire ça et si on me propose de le refaire, je le referai. C'est une expérience qui fait grandir !

Quel est le concept d’« Objectif Top Chef » et quel est vôtre rôle dans l’émission ?
Nous allons recruter un candidat qui intégrera directement la brigade de Philippe Etchebest pour la 10e saison de Top Chef. Ça va taper fort, il faut donc trouver une petite pépite. J’interviens le vendredi dans la finale régionale. Les candidats devront reproduire visuellement l’un de mes plats lors de la première épreuve. Il faut aussi que gustativement, cela soit identique ! À eux de se dépasser et de donner le meilleur d’eux-mêmes. Lors de la 2e épreuve, je vais coacher les candidats et le chef dégustera les plats à l’aveugle.

Quels sont vos projets dans le futur ?
Je continue ma vie comme avant, je ne me mets pas la pression et ne brûle pas les étapes. Je prends le temps de bien faire les choses.

Propos recueillis par Géraud Lefebvre