3 500 militants au meeting de Gabriel Attal à Arras, qui souhaite endiguer « la régression sociétale »

Actus. Présent à Artois Expo, à Saint-Laurent-Blangy juste à côté d'Arras, le président du parti Renaissance a souligné devant 3 500 militants l'importance de faire barrage aux extrêmes, a critiqué à nouveau la dissolution de l'Assemblée de juillet 2024, et a clamé que la France devait cesser « de croire au mythe de l'homme providentiel ».

3 500 militants au meeting de Gabriel Attal à Arras, qui souhaite endiguer « la régression sociétale »
L'ex-premier ministre Gabriel Attal, secrétaire général du parti Renaissance, le 21 septembre 2025 à Arras pour la rentrée du groupe. - DR TL

Drapeaux français et européens brandis, ils étaient plus de 3 500 militants à Artois Expo ce dimanche 21 septembre, pour accompagner la rentrée du parti Renaissance, organisée en présence de son secrétaire général, Gabriel Attal. La plupart des ténors du parti étaient présents, dont Gérald Darmanin, Valérie Hayer et Agnès Pannier-Runacher, qui pourrait se porter candidate aux élections municipales d'Arras en 2026.

Le département : « vallée européenne de la voiture électrique »

Après un rapide discours de Valérie Hayer, c'est justement la Ministre de la Transition écologique démissionaire qui a pris la parole, témoignant son attachement à la région et à Arras sans confirmer toutefois sa candidature. À propos d'ACC Douvrin, la député arrageoise a déclaré que le Pas-de-Calais est devenu la « vallée européenne de la voiture électrique » avec de « très nombreux emplois créés ».

Au même endroit pourtant, l'usine Stellantis va fermer ses portes en début d'année prochaine, avec des pertes d'emplois qui s'ajoutent au « million d'emplois disparus » dans le Pas-de-Calais depuis les années 70, comme l'a rappelé le Garde des Sceaux Gérald Darmanin dans son discours intervenant juste après. 

« Tourner la page du chaos »

C'est ensuite et enfin Gabriel Attal qui a pris la parole, remerciant les militants arrageois présents. À la sortie du meeting toutefois, nombreux étaient les participants à se rendre à la gare pour repartir en région parisienne. L'ex-premier ministre a tenu à appuyer l'échéance de l'élection présidentielle de 2027, estimant que beaucoup de Français « en viennent à attendre cette date avec impatience, pour tourner une page, celle du chaos ».

Il a estimé que le « mythe de l'homme providentiel » doit cesser de revenir dans les débats, en précisant qu'un personnage fort à l'image de Charles de Gaulle n'est pas la solution. En faisant de la lutte contre les extrêmes sa boussole, il a aussi évoqué vouloir inscrire dans la Constitution un « principe de non-régression sociétale », similaire au principe de non-régression environnemental, pour mettre un terme aux « recours à l'infini qui empoisonnent » le pays.

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