Stupéfiants : des suspensions de permis en hausse dans le Béthunois

Actus. Dans l’arrondissement de Béthune, les suspensions de permis pour alcool et stupéfiants se multiplient.

Stupéfiants : des suspensions de permis en hausse dans le Béthunois
Une opération de contrôle de la police nationale et municipale à Béthune - Clément Demazure

« Les chiffres ne sont pas bons », ce sont les mots du sous-préfet de Béthune sur le sujet de la sécurité routière. Ce vendredi 5 septembre, à Béthune, une opération conjointe de la police nationale et de la police municipale a été organisée pour sensibiliser et sanctionner les comportements dangereux sur la route.

Une hausse « dramatique » du nombre de tués

« Sur les huit premiers mois de l’année, nous comptons 43 morts sur les routes du département [du Pas-de-Calais], contre 30 sur la même période en 2024 », alerte Sébastien Bécoulet, sous-préfet de Béthune. Une situation jugée « dramatique », qui justifie la multiplication des contrôles.
Vitesse, alcool et stupéfiants restent les principales cibles. « Quand on regarde les suspensions de permis, il y en a quasiment autant pour l’alcool que pour les stupéfiants », souligne le représentant de l’État, rappelant que la consommation de ces substances réduit les réflexes et accroît considérablement les risques d’accident. « Sur les années 2020-2024, on a un doublement du nombre de suspensions de permis pour stupéfiants sur l'arrondissement de Béthune. »

Une action conjointe police nationale / municipale

Sur le terrain, policiers nationaux et municipaux travaillent main dans la main. « L’objectif est de montrer que toutes les forces de sécurité sont mobilisées », explique le commissaire central adjoint de Béthune, Patrice Bouvet.
Les contrôles portent sur les documents de circulation, l’assurance, le contrôle technique, mais aussi l’usage du téléphone au volant. « Les gens sont parfois surpris par l’ampleur de ces opérations, mais la majorité comprend la démarche », précise le commissaire. Dix policiers nationaux et quatre policiers municipaux étaient mobilisés lors de cette opération.

Prévention et répression

Si la répression est nécessaire, la prévention reste un axe majeur. « Nous intervenons aussi auprès des plus jeunes, dans les collèges notamment, pour montrer concrètement les dangers de la consommation d’alcool ou de stupéfiants au volant », insiste le sous-préfet.
Du côté de la police, les contrôles devraient se poursuivre et se multiplier. « Même si les réseaux sociaux permettent aux automobilistes de se prévenir rapidement, le contrôle aléatoire reste efficace. Certains passent à travers, d’autres non », conclut Patrice Bouvet.

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1 commentaire

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Mrgokoulev12 Il y a 14 heures
Débutant

Je trouve qu'il y a que ça en ce moment il faut savoir que boire c'est bien mais pas question d'abuser et franchement les drogues et autre il faudrait les mettre en prison pendant 45 ans si c'est pour les relâcher au bout de 1 semaine ou 3 jours par exemple et qu'ils recommencent ça ne sert à rien pour être franc, je les mettrais en prison 45 ans avec une amende de 7000€

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