Le procès de Dahbia Benkired, accusée du meurtre de la jeune Lola, s’ouvre ce vendredi 17 octobre devant la cour d’assises de Paris. Trois ans après les faits, la jeune femme de 27 ans comparaît pour viol, actes de torture et de barbarie suivis de mort sur mineure de moins de 15 ans.
Lola, 12 ans, avait été retrouvée morte dans une malle en plastique, dans la cour de son immeuble situé dans le 19e arrondissement de Paris. Elle avait croisé Dahbia Benkired dans le hall alors qu’elle rentrait du collège. L’accusée, alors âgée de 24 ans, l’avait entraînée de force dans l’appartement de sa sœur, où elle était hébergée. C’est là que la jeune fille a été séquestrée, torturée, puis tuée.
Une accusée aux troubles psychiatriques
Le procès devra aussi se pencher sur la personnalité de l’accusée et sur son passé trouble. Celle qui a tout avoué rapidement et froidement a livré plusieurs versions au cours des auditions. Ses motivations restent également floues. Les experts psychiatriques décrivent une femme « manipulatrice, menteuse, dotée de traits psychopathiques », mais pénalement responsable. La défense tentera cependant de faire reconnaître une altération de son discernement au moment du drame. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Une procès public
La mère de Lola n’a pas souhaité de huis clos. Le procès, prévu jusqu’au 24 octobre, sera donc public. Il s’annonce particulièrement éprouvant, tant pour les proches de la victime que pour l’opinion, encore marquée par l’horreur de ce drame, notamment dans le Béthunois, dont la famille Daviet est originaire.
Lola repose désormais au cimetière de Lillers, aux côtés de son père, décédé en février 2024.
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