C’est un article du Parisien qui a provoqué un vent de panique ! Le journal affirme, après s’être procuré un document interne de la SNCF, que la « compagnie ferroviaire réfléchirait à alléger le poids des lignes à grande vitesse déficitaires face à l’arrivée de la concurrence ». L’article fait état de possible réduction, voire de suppression de plusieurs lignes TGV telles que Paris-Dijon, Paris-Grenoble, Paris-Reims ou encore… Paris-Arras. Une info qui a fait réagir, quand on sait que la municipalité d’Arras a fêté en grande pompe les 30 ans du TGV en mai 2023 à travers des concerts et des expositions.
La SNCF dément
SNCF voyageurs dément l’information dans un communiqué. La société assure qu’il n’y a pas « le moindre projet de réduction globale des dessertes TGV où l’arrêt de destinations. Aucun projet de la sorte n’a d’ailleurs été soumis dans les instances de l’entreprise mais il est de la responsabilité de toute entreprise d’avoir en permanence des réflexions prospectives sur l’avenir à 10 ou 20 ans de notre offre au regard de l’évolution du marché et de l’arrivée de la concurrence. » Le document cité par Le Parisien évoque justement une prospective sur 10 ou 20 ans.
La réponse du maire d’Arras
De son côté, Frédéric Leturque a rapidement réagi à la nouvelle, assurant qu’il s’agissait d’une « surprenante rumeur ». Une rencontre est prévue entre l’élu et la directrice SNCF de la région Hauts-de-France.
Le maire d’Arras a contacté le ministre de la transition écologique Christophe Béchu (de passage justement sur Arras pour rencontrer des agriculteurs et faire le point sur le comité ministériel de suivi des inondations.) Ce dernier a également rassuré les élus locaux. « Il n’y a aucune suppression de lignes TGV. Juste aucune », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
