Elle part en prison. Placée en garde à vue après le meurtre de son époux Patrice Charlemagne, tué ce week-end, Justine Jotham a été mise en examen pour assassinat.
Jeudi, la femme de Patrice Charlemagne a reconnu avoir tué son mari lors de son audition en garde à vue. Des révélations qui font suite à l’enquête ouverte par les enquêteurs après la découverte du corps de l’enseignant à l’Université du littoral côte d’Opale., chez lui, le week-end dernier. Dans la nuit de samedi à dimanche, Justine Jotham contactait les forces de l’ordre pour un cambriolage qui se serait produit à son domicile. Elle expliquait alors avoir été réveillé par des bruits avec son mari et avait réussi à prendre la fuite avec son enfant, âgé de 20 mois. Son mari, Patrice Charlemagne était resté sur place. Son corps sans vie sera ensuite retrouvé par les policiers, lardé de coups de couteau.
Des propos incohérents qui ont semé le doute
Près du lieu du drame, des gants et des couteaux avaient été retrouvés, ainsi qu’un ordinateur. La piste du cambriolage est donc logiquement privilégiée mais les déclarations de la compagne du défunt sèment le doute aux enquêteurs. Ces derniers ont découvert que le couple se disputait régulièrement. Elle avait alors été placée en garde à vue jeudi 21 septembre. Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi, la procureure de la République de Dunkerque indique que la suspecte a reconnu avoir « porté des coups de couteau à son mari ». Le parquet a ainsi retenu la qualification d’assassinat, Justine Jotham a été placée en détention provisoire. Les raisons de son acte n’ont pas été détaillées. L’enfant du couple, âgé de 20 mois, a été placé.
