« Pas encore de signal rouge aux urgences d’Arras, mais une vigilance maintenue alors que les patients positifs au COVID sont de retour, et de plus en plus nombreux » confie un médecin du centre hospitalier. La vie a repris son cours et les gestes barrières complètements oubliés. Le nombre de patients a doublé en quelques jours au centre hospitalier d’Arras. « La priorité est de préserver les effectifs et d’anticiper l’effet domino provoqué par une triple épidémie : covid, grippe et bronchiolite, qui touche surtout les enfants en bas âge » ajoute le médecin contacté par la rédaction d'horizonactu.fr.
La campagne de vaccination contre le Covid-19, avancée de 15 jours, commencera le 2 octobre pour protéger les personnes les plus fragiles.
— Ministère de la Santé et de la Prévention (@Sante_Gouv) September 15, 2023
Un virus qui circule
En France, le système de surveillance du virus a été considérablement allégé et est actuellement proche de celui de la grippe. Dans ce contexte, difficile de suivre finement la circulation du virus. "Nous pensons que l'incidence a progressé de 30% depuis la semaine dernière, c'est à prendre avec beaucoup de précaution, mais le virus circule, chacun de nous peut voir des cas autour de lui" a relevé Aurélien Rousseau.
Qui est concerné par la vaccination ?
La vaccination ciblera essentiellement les plus de 65 ans, les personnes fragiles, atteintes de comorbidités, les femmes enceintes, les résidents d'Ehpad et les personnes vivant au contact de personnes fragiles.
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