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Les urgences des hôpitaux de Lens, Béthune et Douai en forte tension

Ça se passe près de chez vous. La situation ne s’arrange pas dans les services des urgences des centres hospitaliers de l’Artois. À Douai par exemple, le service compte 9 médecins au lieu de 23.

Les urgences des hôpitaux de Lens, Béthune et Douai en forte tension
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Le bassin minier n’échappe pas à la règle. Il manque de médecins comme dans beaucoup d’agglomérations de France et les services d’urgences sont en sous-effectifs. « A Lens il manque 9 médecins, à Béthune 7 et à Douai la situation est très tendue avec 9 médecins au lieu de 23 pour que le service fonctionne normalement », nous confirme le docteur Alain Eric Dubart le chef des urgences au centre Hospitalier de Lens. « Il faut jouer la solidarité et ce n’est pas évident parfois » Avec ces manques d’effectifs les interventions du SMUR se font plus loin. L’équipe de médecins de Saint-Omer vient sur Béthune et celle de Lens et Béthune sur Douai. « C’est sur le fil, très tendu » pour le docteur Alain Eric Dubart.

Une situation « catastrophique » pour les syndicats  

Du côté des syndicats le discours n’est pas le même « c’est catastrophique » pour Jean Létoquart infirmier anesthésiste au SMUR de Lens et délégué syndical CGT « Chaque année on nous dit, mais ne vous inquiétez pas ! le secteur d’à côté viendra chez nous, c’est un peu une double peine, aucun service de SMUR ne peut assurer sa mission correctement dans sa ville » et il ajoute « au SMUR il faut être rapide et où il faut être bon tout de suite. On ne peut pas rouler vite en voiture mettre les gyrophares prendre des risques sur la route parce qu’il y a 20 ou 30 minutes de route en plus…évidemment c’est une perte de chance pour le malade. Dire l’inverse c’est mentir ». 

Ce qu’il manque au bassin minier pour l’infirmier anesthésiste : « un centre hospitalier universitaire ». C’est le cas dans la capitale des Flandres. « Lorsqu’un étudiant fait ses études à Lille pendant plus de 10 ans et qu’il vient à Lens ou Béthune, il ne reste pas. Il préfère retourner dans la métropole Lilloise. C’est une réalité. »  

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