20 ans après, le souvenir de la cokerie de Drocourt est intact

Quand on pense au charbon, on imagine tout de suite les mineurs de fond, mais beaucoup de métiers gravitaient autour de cette roche. La cokerie de Drocourt, qui permettait de carboniser le charbon à l’abri de l’air, a fermé ses portes il y a 20 ans.

Ce samedi, de nombreuses personnes étaient présentes dans la commune pour une exposition afin de se souvenir et parler d’un métier de cokier parfois difficile mais synonyme de fraternité. Jean-Yves Cazetti a travaillé à la cokerie pendant 25 ans, « quand je suis arrivé j’avais les larmes aux yeux, c’était comme une punition mais en partant à la fermeture en 2002, j’ai pleuré. Il y avait tellement de solidarité et d’entraide à la cokerie. »

Un but, transmettre

Bernard Zorko, ancien cokier et président de l’association « Charbon, coke et cadres » a organisé cette exposition avec l’aide d’autres associations. Sur place, les personnes présentes pouvaient s’amuser à estimer le poids d’un bloc de charbon ou encore découvrir la cokerie en images, « on organise aussi des conférences et des expositions dans des établissements scolaires du secteur pour montrer la pénibilité du métier », déclarait Bernard Zorko. La cokerie de Drocourt était l’une des plus grandes d’Europe.