Après l'annonce, mi-septembre, de la fermeture du site Bridgestone de Béthune au premier semestre 2021, les politiques s'étaient mobilisés pour sauver le site de production de pneumatiques du groupe japonais qui emploie 863 salariés à Béthune. En attendant un nouveau rendez-vous entre les ministres et la direction Europe ou japonaise du groupe, les salariés ont signé un accord de méthode, qui ouvre la voie à 5 mois de négociation du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Les négociations débuteront le 6 octobre pour une série de 10 réunions.
Seul un investissement massif pourrait donner une lueur d’espoir aux salariés. En début de semaine, plusieurs délégués syndicaux ont rencontré à Rome les dirigeants européens de l’entreprise pour réclamer un investissement massif. Vendredi 2 octobre, l’intersyndicale a rencontré le cabinet missionné par l’Etat pour trouver des scénarios alternatifs à une fermeture. L'intersyndicale envisage 3 scénarios pour préserver un maximum d'emplois :
-un sauvetage de l’usine en obtenant un investissement massif pour changer le cap de la production et éviter au maximum les suppressions de postes, avec le soutien de l’Etat,
-un éventuel repreneur, et limiter au maximum les suppressions de postes,
-un accompagnement des salariés dans le cadre de la fermeture de l’usine.
Une marche de soutien pour dire non à la fermeture du site de Bridgestone Béthune, sera organisée à Béthune, ce dimanche 4 octobre à 9h30, au départ du site béthunois.
