Peu après le discours de rentrée du ministre de l'Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, Thierry Quétu, secrétaire du syndicat d'enseignant FSU Hauts-de-France, a déploré un « manque de réponses sur certains sujets. Nous avons eu 4 mois d’interruption de cours en présentiel. On nous annonce 5% de décrochage d’élèves, c’est plus dans la réalité. Encore faut-il avoir une définition exacte du décrochage, si c’est seulement ne pas avoir contacté l’établissement au cours des 4 mois, d’accord. Mais si on parle du travail des élèves, nous sommes plus éloignés de la réalité. »
Un protocole sanitaire incomplet selon le syndicat
Jean-Michel Blanquer a annoncé l'obligation pour tous les adultes de porter le masque à l'école. Les syndicalistes attendaient d'autres préconisations. « Sur le volet sanitaire, il y a énormément d’inquiétudes. L’objectif, selon le ministre, est de faire une reprise normale de l’école. La situation sanitaire se tend à l’extérieur, comment on peut reprendre l’école comme si de rien n’était. Pour les collèges et les lycées, les masques seront mis en place. Ok ! La Région Hauts-de-France financera les masques pour les lycéens mais qu’en est-il pour les collèges ? Et nous n'avons pas d'autres infos sur les autres gestes barrières ».
Limiter le brassage des élèves ? Une mission difficile selon la FSU
« Comment éviter le brassage des élèves ? Le ministre veut éviter ces regroupements d’élèves mais il ne dit pas comment limiter le brassage, il dit juste de porter le masque », s'alarme Thierry Quétu qui avait réclamé moins d'élèves par classe. Force est de constater que cela ne devrait pas être le cas. « Comment gérer les cas de Covid ? Car, il y en aura. Comment faire concrètement s’il y a un, 2 ou 3 cas de coronavirus, devons-nous fermer une classe, une école ? Nous ne savons pas, ce n’est pas prévu dans les protocoles. »
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