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4 mois après les inondations, la colère monte à Villers-Brûlin

News. De violents orages avaient provoqué de nombreux dégâts dans la commune de Villers-Brûlin, reconnue en état de catastrophe naturelle par l’Etat.

4 mois après les inondations, la colère monte à Villers-Brûlin

4 mois après les inondations qui ont touché plusieurs communes du Ternois, les conséquences sont encore visibles dans le village de Villers-Brûlin : traces de boues, maisons délabrées, mauvais état des routes… « Les murs tombent, les plaques du sol se soulèvent et la chambre de mon fils est moisie, » confie Valérie Dupuich qui attend avec impatience la venue d’un contre-expert pour démarrer des travaux. Elle a créé le collectif « sinistrés en colère » avec d’autres habitants de la commune. Tous sont remontés contre le maire et attendent une solution ou un début de piste pour éviter que la situation ne se reproduise.

Quelles solutions pour éviter une nouvelle catastrophe naturelle ?

Peu après les inondations des 24 et 28 mai 2018, un élan de solidarité s’était organisé pour venir en aide aux sinistrés. Désormais, l’heure n’est plus à l’entraide mais aux solutions puisque les habitants vivent dans la crainte à chaque orage : « Il faudrait peut-être installer des bassins à la sortie des villages ou alors demander aux fermiers de fabriquer des petits ruisseaux, » proposent Valérie Dupuich et les autres sinistrés. Louis Lambert, le maire, envisage de son côté de créer des haies aux entrées de la commune pour bloquer la boue mais la municipalité n’a pas encore les financements nécessaires pour élaborer ces travaux.

Les habitants prévoient de se mobiliser ce week-end « pour faire avancer les choses, » comme le résume Valérie Dupuich. Certains n’ont toujours pas pu réintégrer leurs logements.

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