La Ville de Béthune vient de lancer un Comité opérationnel communal de lutte anti-fraude (COCLAF). Inspiré du dispositif départemental (CODAF), ce nouvel outil vise à renforcer la transparence, la légalité et l’équité dans l’activité économique locale.
Ce comité réunit plusieurs services municipaux — urbanisme, commerce, cadre de vie, juridique et police municipale — afin de coordonner les contrôles et accompagner les commerçants dans leur mise en conformité. Une cellule opérationnelle traitera les situations urgentes, tandis qu’un comité élargi se penchera sur les sujets stratégiques.
Une phase d’expérimentation débute dans le quartier de la gare, où plusieurs commerces du bas du boulevard Poincaré feront l’objet de visites pour vérifier leurs autorisations, leurs normes de sécurité et d’hygiène. Les commerçants concernés disposeront d’un délai pour régulariser leur situation avant d’éventuelles sanctions.
Un dispositif pour « jouer franc jeu »
« Le COCLAF, c’est avant tout une manière d’assurer une forme d’équité entre tous les commerces », explique le maire, Olivier Gacquerre. « Nous ne cherchons pas à sanctionner, mais à accompagner. Le commerce à Béthune doit se faire dans de bonnes conditions et dans le respect des règles. »
Le maire insiste sur la volonté de la commune de préserver la cohésion sociale et d’éviter les dérives : travaux non déclarés, installations illégales ou commerces de façade.
« Les bons comptes font les bons amis », souligne-t-il. « Nous sommes là pour soutenir les commerçants honnêtes et lutter contre la concurrence déloyale. »
Sans nécessiter de moyens supplémentaires, ce dispositif repose sur une meilleure coordination entre les services et une gouvernance partagée. L’objectif : agir plus vite, au plus près du terrain, et garantir un commerce local équitable et conforme à la loi.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.