Les 52 riverains de l’ancienne usine Metaleurop Nord à Noyelles-Godault conserveront leurs indemnisations, a confirmé le ministère de la Transition écologique.
L’usine, spécialisée dans la production et la transformation de métaux non ferreux, a cessé son activité en 2003 après avoir été à l’origine de rejets de plomb, cadmium et zinc, responsables d’une pollution durable des sols.
Les indemnisations sécurisées
En mai 2024, la cour administrative d’appel de Douai avait condamné l’État à indemniser les riverains pour troubles de jouissance et perte de valeur de leurs biens. Mais en juillet 2025, le Conseil d’État avait annulé l’un des arrêts, renvoyant l’affaire devant la juridiction d’appel.
Finalement, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et les requérants, représentés par leur avocat, ont décidé d’abandonner les procédures en cours. Les indemnisations déjà versées ne seront donc pas remises en cause. « comme je m’y étais engagée, le paiement des victimes de MetalEurop en réparation des dommages subis est désormais sécurisé juridiquement. » explique la ministre dans un communiqué. Ces indemnisations représentent 1,2 million d’euros au total.
Selon des relevés d’Atmo Hauts-de-France, menés entre juillet 2024 et janvier 2025, les niveaux de cadmium, de plomb et d’arsenic restaient préoccupants dans l’air et les sols des communes situées autour de l’ancien site industriel : Noyelles-Godault, Évin-Malmaison, Leforest, Courcelles-lès-Lens et Dourges.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.