L’actualité pénitentiaire est décidément chargée ces derniers jours. Alors qu’un transfert de narcotrafiquants est en cours à la prison de Vendin-le-Vieil, un détenu de la maison d’arrêt de Douai a, de son côté, tenté de se faire la belle ce samedi 2 août.
Selon un communiqué de FO Justice, il est environ 7 heures du matin lorsqu’un surveillant qui effectue une ronde constate qu’une cellule a été dégradée. Le lavabo est cassé, le mur des toilettes est endommagé, mais surtout : des briques manquent et les barreaux ont été retirés. C’est alors qu’un autre surveillant « aperçoit une tête qui passe furtivement vers l’extérieur », selon le syndicat.
Dégradations, insécurité et surpopulation carcérale
La tentative de fuite a pu être déjouée, et le détenu de 23 ans a été immédiatement interpellé. Dans un contexte de surpopulation carcérale et de sous-effectif, les agents pénitentiaires dénoncent l’absence de quartier disciplinaire en raison de travaux en cours. Ils pointent également la dégradation régulière des cellules de détenus placés en confinement. Le syndicat a demandé le transfert du détenu dans un établissement plus sécurisé.
La maison d’arrêt de Douai n’est pas le seul établissement pénitentiaire à susciter l’inquiétude du personnel. Entre surpopulation, insécurité et bâtiments délabrés, syndicats et élus dénonçaient déjà le mois dernier la situation alarmante de la prison de Béthune.
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