Fin avril, des coups de feu ont retenti dans le quartier du Mont-Liébaut à Béthune, précisément sur le boulevard des États-Unis. Trois balles ont touché les vitres d'appartements, laissant les habitants choqués et inquiets. Dans un courrier, la sénatrice Amel Gacquerre interpelle le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
« Des tirs ont visé la façade d’un immeuble et trois balles ont perforé les fenêtres d’appartements, semant l’effroi parmi les habitants. Ce fait, malheureusement, ne constitue pas un cas isolée, note-t-elle. Déjà en septembre, et novembre 2024, des coups de feu étaient tirés dans ce quartier […] liés au narcotrafic. »
La réouverture d'un poste de police ?
La sénatrice réclame un renforcement immédiat de la présence de l’État dans les quartiers touchés par le narcotrafic, et va plus loin en proposant d’étudier l’implantation d'un poste de police nationale au sein même de ces quartiers. « Aujourd’hui, je me permets de vous solliciter pour que soit étudiée la réouverture d’un poste de police dans le quartier du Mont-Liébaut afin d’y restaurer la tranquillité. Il en va de la sécurité de nos concitoyens et du bien vivre-ensemble. »
La porte est d’ailleurs ouverte à l’organisation d’un déplacement ministériel à Béthune dans le cadre de cette demande.