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À l’Arena Béthune-Bruay, les jeunes découvrent l’univers du sport paralympique

Actus. Près de 300 enfants, valides et en situation de handicap, ont découvert les sports paralympiques lors d’une journée dédiée à l’inclusion à l’Arena Béthune-Bruay de Verquin.

À l’Arena Béthune-Bruay, les jeunes découvrent l’univers du sport paralympique
Journée paralympique à l’Arena Béthune-Bruay de Verquin - Clément Demazure

Calquée sur la Journée paralympique nationale, la 3ᵉ édition organisée ce mardi 14 octobre à l’Arena Béthune-Bruay de Verquin a rassemblé près de 300 jeunes, venus de classes ordinaires mais aussi d’IME et d’IEM, pour découvrir une dizaine de disciplines paralympiques. Objectif : promouvoir le sport pour tous, dans la dynamique des Jeux de Paris 2024.

L’événement est porté par le Comité Olympique du Pas-de-Calais, en collaboration avec les étudiants en master PRS (prévention et rééducation santé) de la faculté des sports de Liévin. La CABBALR, le Comité Paralympique Sportif Français et le Département sont partenaires.

Dix ateliers pour montrer que « tout le monde peut pratiquer »

Para-judo, cécifoot, rugby fauteuil, athlétisme, badminton… « On a près de dix ateliers. Le but est que les enfants, qu’ils soient en CM1-CM2 ou en IME, puissent participer ensemble et voir que même en situation de handicap, on peut faire du sport », explique Axel, étudiant en master PRS.
Sa camarade Cassandra complète : « On veut leur faire découvrir des sports qu’ils ne connaissent pas. Ils testent les fauteuils, les béquilles, les masques… C’est une vraie expérience. »

L’effet JO 2024 bien présent

Pour les organisateurs, la médiatisation des Jeux paralympiques a changé les regards. « Les JO ont ouvert pas mal de portes. Avant, il y avait peu de sections paralympiques dans les clubs. Maintenant, on en voit de plus en plus », souligne Axel.
Les enfants, eux, jouent le jeu : « Le fait de vivre l’activité, c’est différent que de juste la regarder. Ils apprécient vraiment. »

Cette journée sert aussi à orienter les jeunes vers une pratique régulière. « C’est un beau message pour les enfants en situation de handicap : ils voient qu’ils peuvent s’inscrire dans des clubs. Et les clubs sont là pour les accueillir », note Cassandra. La ligue de judo, le sport adapté et l’handisport sont présents.

Des athlètes inspirants au contact des jeunes

Parmi les intervenants, la para triathlète Zoé Réveillon, en club à Hazebrouck, vice-championne de France 2025, a partagé son expérience. « C’est important de montrer qu’on peut pratiquer comme n’importe qui, malgré quelques adaptations. Les enfants posent beaucoup de questions, sans tabou. L’essentiel, c’est d’être ouvert », confie-t-elle.

Elle observe aussi un changement de mentalité : « Il y a une nette évolution, surtout chez les adultes. On est davantage dans le questionnement que dans le jugement. »

Le judo à l’aveugle, une expérience marquante

Le judoka Calaisien non-voyant Richard Strugalski animait un atelier para-judo. « On fait travailler les enfants les yeux bandés. Ils se rendent compte qu’on peut utiliser les sensations, pas seulement la vue. »
Pour lui, faire vivre le handicap plutôt que le montrer est essentiel. « En primaire, les enfants sont curieux, investis. C’est à cet âge que la sensibilisation est la plus efficace. »

Il note aussi une progression de la visibilité du sport paralympique : « Il y a plus de lumière qu’il y a vingt ans. C’est bien… mais on en veut toujours plus. »

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