Le départ est prévu jeudi 22 mai 2025. Ils seront dans les temps pour assister au Grand Prix de Monaco, le dimanche. Cela tombe bien puisque c’est le rêve de Sylvain Beaumont de pouvoir voir son idole, Charles Leclerc.
Une lettre du prince de Monaco
Pourtant, ce n’était pas du tout gagné au début : « Le Grand Prix de Monaco, c’est une course mythique pour les fans de Formule 1. Les places sont chères et partent vite », explique Sylvain Beaumont, l’instigateur de toute cette aventure.

Ils décident donc d’écrire au prince de Monaco en lui expliquant leur démarche : rallier Monaco depuis Béthune dans une vieille Citroën BX de 1987, comme dans le premier film des Tuche : « Nous, on est des Ch’tis. On se définit en tant que tel. C’était un petit clin d’œil à cette culture populaire du Nord », analyse Sylvain Beaumont, alias Tonton Caribou.
Visiblement, le prince de Monaco a apprécié les Tuche. En tout cas, cela leur a permis d’obtenir des places pour le Grand Prix de Monaco, qu’ils pourront donc aller voir. « C’est fou, c’est inespéré ! J’étais tellement content, je me suis dit que l’aventure prenait forme », s’enthousiasme Sylvain. « C’est vraiment un mélange de joie, d’impatience, de curiosité de découvrir tout ce monde de la Formule 1. On n’a qu’une hâte : être assis sur place et voir toutes ces voitures défiler. »
Sylvain a reçu une lettre du prince de Monaco
Ch’tis Tuche Tour
Avant cela, les quatre compères vont d’abord emprunter l’autoroute jusqu’à la vallée du Rhône. Là, ils prendront les routes nationales et s’arrêteront dans les villes et villages traversés pour rencontrer les habitants et diffuser la culture ch’ti.
Habillés comme dans les années 90, une petite moustache et une vieille voiture, le tableau est réussi. Le Ch’tis Tuche Tour peut être suivi depuis leurs réseaux sociaux. « Nos amis et notre famille nous ont dit qu’ils voulaient venir avec nous, sauf que la voiture n’a que quatre places. Donc on a eu l’idée de créer un compte sur les réseaux sociaux. Et cela a pris de plus en plus d’ampleur. »
Des T-shirts et casquettes sont également vendus pour financer l’essence et le logement sur place. « Tout est parti d’une idée un peu farfelue que j’ai eue pour mes quarante ans », raconte Sylvain Beaumont. « Je me suis dit : on va prendre une vieille voiture et on va partir. C’est une grande aventure. On n’a pas besoin d’aller sur la lune pour faire des expériences. On veut montrer qu’il n’y a pas de limite, que c’est l’évasion. »
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