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Metaleurop : Marine Tondelier co-signe une lettre pour alerter sur la pollution persistante

Lens - Liévin - Hénin. Marine Tondelier, aux côtés d’autres élus, a cosigné une lettre adressée aux autorités pour dénoncer les pollutions persistantes autour du site de l’ancienne usine Metaleurop à Noyelles-Godault. Ils exigent des mesures immédiates pour protéger la santé des riverains, après plus de 20 ans d’exposition aux métaux lourds.

Metaleurop : Marine Tondelier co-signe une lettre pour alerter sur la pollution persistante
Marine Tondelier - Clément Demazure

Vingt-deux ans après la fermeture de l’usine Metaleurop, la pollution continue de menacer la santé des habitants dans plusieurs communes du Pas-de-Calais. Dans une lettre adressée au préfet du Pas-de-Calais, au directeur de l’ARS Hauts-de-France et Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition écologique, trois élues écologistes dont Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV, réclament une intervention urgente des autorités.

Des taux de pollution toujours alarmants

Selon les derniers relevés d’Atmo Hauts-de-France, menés entre juillet 2024 et janvier 2025, les niveaux de cadmium, de plomb et d’arsenic restent préoccupants dans l’air et les sols des communes situées autour de l’ancien site industriel : Noyelles-Godault, Évin-Malmaison, Leforest, Courcelles-lès-Lens et Dourges. Ces taux sont comparables à ceux observés autour de sites industriels encore en activité.

Les lieux sensibles comme une école et une résidence sont directement concernés, « plaçant les enfants en situation de grande vulnérabilité. » écrivent-ils. Les particules toxiques, notamment lors d’épisodes de ré-envol des poussières, continuent à contaminer l’environnement local.

L’association PIGE, qui regroupe des habitants mobilisés de longue date, réclame des mesures concrètes :

  • Un dépistage systématique au cadmium pour l’ensemble des habitants exposés ;
  • Un dépistage ciblé au plomb pour les enfants, population particulièrement vulnérable à ces substances toxiques.

« Les demandes sont simples, légitimes et urgentes », insistent les élues dans leur courrier, en soutien à l’association.

Une responsabilité de l’État déjà reconnue

La lettre rappelle qu’en mai 2024, l’État a été condamné pour défaut de contrôle des rejets industriels autour du site, une reconnaissance judiciaire tardive mais majeure. Face à l’ampleur de la pollution, les signataires de la lettre appellent à une mobilisation publique d’envergure, alignée sur les ambitions sanitaires et environnementales portées au niveau européen. « Il est plus que temps d’agir », martèlent-elles, demandant une réponse favorable aux attentes des riverains et une information transparente sur les démarches engagées.

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