C'est une visite attendue dans le Pas-de-Calais. Vers 15 h 30, ce mercredi 13 mai, le président de la République visitera le centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, quelques mois après que la prison ait été choisie par le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, pour accueillir en juillet prochain, 100 des plus gros narcotrafiquants de France.
Si Emmanuel Macron souhaitera en particulier observer et attester de l'évolution des travaux effectués dans le centre depuis quelques semaines maintenant, il rencontrera également les dirigeants et le personnel pénitentiaire de la prison de Vendin-le-Vieil.
Une venue qui suscite des attentes
Parmi eux, David Lacroix, secrétaire local FO de la prison de Vendin-le-Vieil depuis huit ans, attend plusieurs choses de cette venue, notamment une certaine forme de gratitude. "Ce que j'attends de cette visite ? De la reconnaissance envers notre métier. C'est un métier particulier qui est très fermé et très peu médiatisé, et c'est pour ça qu'on attend une certaine forme de reconnaissance", lance cet agent pénitentiaire.
Au-délà de cette volonté liée à son métier, ce dernier espère également que le président de la République tiendra ses engagements. "On espère aussi que Monsieur Macron respectera les engagements pris au début de son mandat, notamment sa promesse de construire 15 000 nouvelles places de prison à l'horizon 2027".
Une promesse d'ailleurs évoquée et soutenue en direct par le chef de l'État ce mardi 13 mai, dans l'émission spéciale "Emmanuel Macron - Les défis de la France" diffusée sur TF1. "J'en ai construit 5000 (prisons) [...] Les 5000 en cours, on va les accélérer [...] Les cinq derniers milliers, on va les faire avec de nouvelles règles", a déclaré Emmanuel Macron.
À la suite de cette visite, Emmanuel Macron rendra un hommage aux deux agents de l’administration pénitentiaire tués à Incarville il y a un an jour pour jour, après l'attaque d'un fourgon qui avait permis l'évasion du narcotrafiquant Mohamed Amra.
