Didier Cocatrix. Ce nom était jusqu’alors inconnu pour l’équipe municipale d’Achicourt. L’homme n’habitait même pas la commune. C’est donc avec surprise que le maire, en décembre dernier, apprend qu’Achicourt est le légataire universel de Didier Cocatrix. Un legs estimé à plus de 320 000 euros.
Travaux de rénovation
« Cela représente 9 % de nos recettes de la taxe foncière bâtie », sourit Philippe Lemaire, le maire d’Achicourt. Quelques mois ont passé et il a eu le temps de faire la lumière sur ce mystérieux legs.
Dans son testament, Didier Cocatrix précise qu’il souhaite que cet argent soit utilisé pour trois choses : des travaux de rénovation de l’église Saint-Vaast, pour les associations de la ville d’Achicourt et enfin pour fleurir sa tombe jusqu’en 2080. « On a aussi ajouté l’installation de jeux pour enfants au parc de la Bassure, car il en avait fait la proposition lors d’un conseil de quartier », ajoute Philippe Lemaire.
Des souhaits évidemment acceptés par la mairie : « De toute façon, c’était déjà des projets en cours. Pour les jeux, on avait déjà ajouté une ligne sur le budget. Pareil pour l’église Saint-Vaast. Disons que cet héritage va nous permettre d’améliorer ce qu’on voulait faire à la base », développe le maire d’Achicourt.
Mais qui était Didier Cocatrix ?
L’un des points qu’il restait à éclaircir, c’était le lien de Didier Cocatrix avec la commune. « Il n’habitait pas Achicourt, mais dans une commune limitrophe, vraiment en bordure du Crinchon », explique Philippe Lemaire. Didier Cocatrix devait donc se promener régulièrement dans le parc de la Bassure, où seront installés les jeux.
Et même s’il ne vivait plus dans la commune, il y avait ses attaches : « Ses parents habitaient Achicourt. Et puis on a reçu de nombreux témoignages. Maintenant, nous sommes en mesure de connaître ses habitudes, sa profession… Nous ferons probablement son portrait dans le prochain bulletin communal. »