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À Arras, 200 lycéens ont été sensibilisés aux risques liés à la sexualité

Arras - St Pol. Solidarité Sida a organisé une après-midi de prévention à l’Université d’Artois à Arras. Objectif : parler des risques liés à la sexualité

À Arras, 200 lycéens ont été sensibilisés aux risques liés à la sexualité
©Géraud Lefebvre

Parler sans détour de sexualité et comportements à risques, c’est l’objectif de l’après-midi du Zapping ! Au programme : extraits de télévision, spots de prévention, quizz interactif et jeux-débats. Le temps d’une après-midi, Solidarité Sida sort les jeunes de l’école pour parler sans tabou de la transmission des maladies sexuellement transmissibles, du Sida ou encore pour parler du respect du consentement. Ce vendredi à l’université d’Artois à Arras, 200 élèves de seconde du lycée Gambetta à Arras ont assisté à ce temps fort.

Des chiffres encore préoccupants

Les bénévoles de l’association Solidarité Sida ont rappelé que 172 000 personnes sont séropositives en France. Parmi elles, 24 000 sont porteuses du virus sans le savoir.  Le nombre de contaminations ne diminue pas et la banalisation gagne toutes les générations, particulièrement les jeunes. «On conseille de se faire dépister au moins une fois dans sa vie ou à chaque changement de partenaire», rappelle Sandie De Barros, bénévole à Solidarité Sida. «On peut se faire dépister gratuitement en centre de dépistage, en laboratoire ou dans les centres de planification.»

Des idées reçues

Les lycéens arrageois ont répondu à plusieurs questions après des visionnages de spots de prévention. Sandie de Barros a constaté que les réponses étaient parfois partagées. «ll y a encore beaucoup d’idées reçues quand on parle de sexualité. Le VIH ne se transmet pas par la salive, c’est une phrase que j’entends encore régulièrement.» Après les questions, les lycéens se sont rendus sur les stands de prévention où des préservatifs ont été distribués. «Il faut se protéger, c’est important», insiste Célian. Ce jeune élève de seconde a appris des choses grâce à ce temps fort. «Je ne connaissais pas le nom de toutes les MST». Marie-Lou, autre élève de seconde du lycée Gambetta, a beaucoup aimé les interventions de l'association. «Je n’avais pas l’impression qu’on nous faisait la leçon, c’était agréable. C’est une bonne idée ! Dans mon entourage, certaines personnes n’osent pas acheter des préservatifs, cette distribution était une bonne occasion. »

À ce jour, un jeune sur trois n’utilise pas de préservatif lors du premier rapport sexuel.

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