Si le terme n’est pas très connu en France, la pratique est courante aux Etas Unis ou au Canada depuis 2012
Quel est le rôle du CAJ ?
Il accompagne, soutient et réconforte les adultes ou les enfants victimes d’infraction pénales dans tous les actes de procédure. L’idée est venue de Madame Ellen O’Neill-Stephens, procureur adjoint de l’Etat de Washington, quand son fils handicapé moteur entre à l’université elle fait pour lui l’acquisition d’un labrador pour l’aider moralement et pour gérer son stress. L’expérience s’avère réussie ! Elle pense alors que les victimes d’agression pourraient aussi tirer profit de la présence d’un chien.
Une sélection de qualité
La sélection du chien fait l’objet d’un examen rigoureux par l’association Handi’Chiens,association reconnue d’utilité publique qui forme et remet gratuitement des chiens d’assistance dans ses différents centres. Les qualités principales du chien sont : proche des enfants, calme, à l’aise dans toutes circonstances, doux, les races comme le labrador et le golden retriever sont privilégiées. Cette « assistance canine » est un atout véritable dans la mise en confiance et dans la libéralisation de la parole des victimes.
Le test en France
Un programme-test a été mis en place avec succès en mars 2019 au tribunal de Cahors, lors de sa première année d’exercice « Lol » (le labrador) a accompagné 28 personnes âgées de 3 à 90 ans au cours de 32 actes de procédure. Depuis les CAJ ont intégré les juridictions de Cahors, Nevers, Nîmes, Orléans, Angers, Strasbourg et bientôt Lyon. Actuellement 7 CAJ sont en activité dont 6 qui interviennent dans les tribunaux judiciaires. Deux chiens d’assistance judiciaire se tiennent aux côtés des victimes, c’était le cas dernièrement lors du procès de Millas.
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