Ce mercredi, plusieurs lignes TER du Nord et du Pas-de-Calais étaient à l’arrêt ( les lignes Lens/Lille, Lille/Béthune ou encore celle qui relie Arras/Lens/Béthune et Hazebrouck) en raison d’une grève nationale à la SNCF. L’intersyndicale (syndicats Sud Rail, CGT, CFDT-Cheminots, UNSA et Force Ouvrière) réclame une hausse de salaire pour se baser sur l’inflation. « Cela fait 8 ans que notre grille de salaires est gelée », précise Jonathan Duhamel, contrôleur en gare de Béthune et représentant syndical Sud Rail qui a tenu un piquet de grève mercredi avec d’autres syndicalistes.
Les propositions de la SNCF
« La direction de la SNCF nous a fait plusieurs propositions, qui sont inférieures à ce qu’on réclamait. Elle nous propose une augmentation du traitement de base de 1,4% et une augmentation de 400 euros sur l’année. On refuse les augmentations en pourcentage, on souhaite un chiffre pour éviter que les gros salaires profitent de la situation. » La dernière proposition consiste à adresse une prime de progression de 100 euros et une gratification de vacances. « On va prendre cette avancée mais nous ne sommes toujours pas d’accord. » Jonathan Duhamel ajoute que le métier n’est plus attractif. « Nous ne sommes plus assez nombreux, une hausse de salaire pourrait rendre le métier plus attractif et par la même occasion, créer plus d’emploi et avoir plus de salariés, tout le monde serait gagnant à la fin. »
Le 12 juillet, les syndicats vont décider de la suite du mouvement
Le 12 juillet, les syndicats se réuniront prendront une décision : poursuivre le mouvement ou le stopper. « Si le mouvement continue, ce sera plus pour le mois de septembre. On a une bonne entente avec les usagers, on ne veut pas embêter les voyageurs pendant leurs vacances. »
