Comment venir en aide aux femmes victimes de violences ?

« En France, une femme sur 10 est victime de violence ! » Les bénévoles des associations ou les employés de structures d’aides aux victimes de violences tentent d’alerter les passants en rappelant cette vérité. Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, plusieurs actions de sensibilisation étaient organisées ce mercredi dans l’Artois. L’objectif était d’alerter le grand public sur la nécessité de se faire aider dans cette situation. Pour cela, de multiples structures existent et elles ont toutes un rôle différent.

Les aides proposées aux victimes diffèrent selon les structures

Chaque association ou structure dispose de sa spécificité. « Pour un dépôt de plainte, c’est le commissariat. Si les femmes veulent se renseigner sur la question, elles doivent se diriger vers le centre de l’information des droits des femmes et des familles. Le CIDFF accompagne les victimes dans la prise de rendez-vous chez l’avocat pour déposer plainte, chez le médecin pour obtenir un certificat médical… » détaille Delphine Piteux, directrice du CIDFF. « Pour un conseil juridique ou pour suivre des thérapies et médiations familiales, c’est à l’établissement public départemental de l'enfance et de la famille qu’il faut s’adresser (EPDEF) » complète Betty Baillon, responsable du service de la maison de la parentalité de l'Artois. L’accueil du jour s’occupe des problèmes de logement et le planning familial écoute les femmes victimes de violences sexuelles. Dans tous les cas, les associations travaillent en partenariat et la victime reçoit automatiquement les coordonnées des autres partenaires susceptibles de lui venir en aide.

Où contacter les associations ? 
- Le Centre des Droits d’Information des Femmes et des Familles ( CIDFF ) : 335 rue Fernand-Bar ; 62400 Béthune ; 03-21-57-98-57.
- La maison de la parentalité de l'Artois : 03-21-02-69-40.
- Le planning familial à Lens au 03-21-28-43-25.

Il est aussi possible de se rendre dans les commissariats les plus proches de votre domicile ou dans les clubs de prévention.