Un robot est-il capable d’améliorer la santé des séniors ? C’est en tout cas le but de la dernière innovation robotique. Zora débarque en mars dans 6 EHPAD (établissements d’hébergements des personnes âgées) du Pas-de-Calais.
Que contient le programme de Zora ?
Très peu connue en France, la machine rencontre un succès fou en Belgique et aux Pays-Bas avec plus de 140 exemplaires (80 en Belgique, 60 aux Pays-Bas.) En comparaison, La France est en retard avec seulement 3 robots à son actif. Pourtant, Zora a plusieurs cordes à son arc. « Il offre diverses animations dans le but d’apporter de la gaieté aux séniors sans oublier d’améliorer la santé des résidents, » selon Isabelle Thibaut, directrice de l’EHPAD Fernand Cuvellier à Noyelles-sous-Lens. « Zora peut proposer des exercices physiques de revalidation avec un bâton. Le résident peut se promener et bavarder avec le robot. Il peut aussi servir de tour de contrôle car nous pouvons visualiser les difficultés des résidents grâce aux caméras implantées dans les yeux de Zora. Enfin, pour ceux qui le veulent, la petite machine peut lire les actualités, nous apprendre des danses, proposer de la musique… Et la liste est longue, » détaille Isabelle Thibaut. Le robot est également capable de s’adapter aux besoins des 350 résidents répartis dans 6 EHPAD du Pas-de-Calais. Un système de planification sera mis en place pour que chacun puisse bénéficier des avantages de la machine.
Une innovation récompensée
L’AHNAC (l'association hospitalière Nord Artois cliniques) a obtenu le 5e prix de l’appel à projet « Innover pour l’autonomie des personnes fragilisées » organisé le 2 février à Lille. Une dotation de 15 000 euros a été versée à l’association par la Fondation Crédit Mutuel Nord Europe, organisatrice de ce grand rendez-vous autour des innovations sur la santé. Une somme qui a permis de financer intégralement l’achat du petit robot.
Pour le moment, quelques professionnels de santé et résidents ont pu apprécier les prouesses de Zora. « Tout le monde a été ébahi devant les possibilités du petit robot, » se souvient Isabelle Thibaut. Nul doute que les professionnels de santé attendent le mois de mars avec impatience !
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