Du 27 au 29 août, trente jeunes footballeurs amateurs lensois ont participé à la première édition du « Projet Héritage », une nouvelle formule lancée par les Stages Varane. Une initiative qui mêle sport, culture et inclusion lancé à Lens, là où Raphaël Varane a fait ses premiers pas de professionnel.
« Un projet gratuit, mixte et éducatif »
Depuis six ans, les stages créés par l’international tricolore rencontrent un vrai succès. « On est très contents des retours, très contents de voir l’évolution, la réaction des enfants, de voir comment ils imprègnent le projet, » confie Raphaël Varane à Horizon.
Conçus comme un outil d’éducation par le sport, les stages reposent sur des valeurs claires : « C’est un projet qui est mixte, gratuit et éducatif. Ça permet vraiment de transmettre des valeurs fortes aux enfants, et tout ça à travers du plaisir, dans un cadre structuré. »
Parmi ces valeurs, Varane insiste sur celles qui ont guidé sa propre carrière : « Travail, respect, humilité, ambition… Ce sont ces principes que nous voulons transmettre aux jeunes. »
Le « Projet Héritage », entre foot et culture
La nouveauté s’appelle donc « Projet Héritage ». Pendant trois jours, 30 jeunes issus de clubs amateurs lensois, accompagnés de deux jeunes du programme Sport dans la ville, ont pris part à une expérience inédite mêlant entraînements de football et découvertes culturelles.
Au programme : séances sportives au stade Jean-Marc Leclercq, visite du musée du Louvre-Lens, immersion au stade Bollaert… Autant de façons de lier l’histoire et la culture locale à l’héritage sportif de la ville.
« On a envie de leur ouvrir une vision plus large, d’élargir leurs horizons », explique Raphaël Varane. « L’idée, c’est qu’ils puissent poser des questions, échanger, s’ouvrir à la culture, au-delà du foot. On veut casser les barrières qu’on peut voir dans notre société et montrer qu’on peut s’enrichir de cette diversité. »
Le rôle de l’inclusion et de la santé mentale
Très attaché à l’aspect humain de son projet, le défenseur souligne aussi l’importance d’aborder la question de la santé mentale avec les jeunes : « On est dans une société où il peut y avoir beaucoup de stress, de pressions. C’est important d’en parler librement et d’apporter un équilibre aux enfants. On a un rôle à jouer, et le fait de libérer la parole aide à avancer. ». Pour Raphaël Varane, l’inclusion est au cœur du dispositif : « On essaie vraiment d’accueillir tous les profils, de casser les barrières sociales ou culturelles. On veut un projet qui soit très inclusif. »
Si, pour l’instant, les stages se déroulent principalement dans les Hauts-de-France, Raphaël Varane ne cache pas son ambition de les développer ailleurs : « C’est un projet qui veut grandir et qui se veut ambitieux. On va essayer d’être le plus impactant possible, de fédérer et de trouver des soutiens pour l’étendre à toute la France, et pourquoi pas en Martinique. »
À Lens, où tout a commencé pour lui, cette première édition du « Projet Héritage » prend une dimension symbolique forte. « C’est une chance de partager cela avec les jeunes ici, dans une ville qui m’a formé et marqué. On a envie de donner en retour ce que l’on a reçu. »
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