Un succès au-delà des attentes des organisateurs. Aujourd’hui encore, les visiteurs affluent rue Notre-Dame-de-Lorette, à Lens, pour admirer les fresques de street art réalisées à l’occasion de la JAM JLM, également appelée « Les Charbon’heurs » par la ville. Un événement marquant, qui a laissé une empreinte forte dans cette rue longtemps oubliée.
Fin juillet, plus de 200 graffeurs avaient été réunis à l’initiative de Bertrand Parse et Vesty pour redonner des couleurs à la rue Notre-Dame-de-Lorette, située dans la Cité 4. Un événement largement relayé sur les réseaux sociaux et dans les médias, qui a attiré plusieurs centaines de curieux venus observer les artistes à l’œuvre tout au long du week-end.
Des oeuvres à préservées ?
Parmi les fresques, certains hommages aux mineurs ont particulièrement ému et séduit le public. Depuis, des visiteurs venus parfois de loin, glissent dans le GPS l’adresse de la rue de la Cité 4 pour y faire une halte.
Mais cet héritage artistique est menacé. Les maisons de la rue Notre-Dame-de-Lorette, inhabitées, sont promises à la démolition dans le cadre d’un vaste projet de requalification. Ce jeudi, le maire de Lens, Sylvain Robert, a lancé un appel pour conserver au moins l’une de ces œuvres.
« La Cité 4 étant destinée à être requalifiée avec démolition – au moins partielle – des maisons de la rue Notre-Dame-de-Lorette, je vous propose aujourd’hui, devant le succès de cette initiative artistique et patrimoniale, de bien vouloir conserver une de ces œuvres afin de l’exposer ultérieurement au sein d’un lieu emblématique de notre ville. » L'oeuvre en question n'a pas été citée explicitement.Un message adressé à Jean-François Campion, directeur général de Maison et Cités. L’appel qui sera entendu ?
Notez qu’en parallèle, la rue Notre-Dame-de-Lorette devrait continuer à vivre avec la présence ponctuelle de graffeurs dans les prochains jours.
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