Entre le 1ᵉʳ juin et le 23 juillet 2025, 193 personnes sont décédées des suites d’une noyade en France, soit une hausse de 45 % si on compare à la même période en 2024, a constaté ce vendredi l’agence Santé publique France dans son traditionnel bulletin périodique des noyades.
La canicule en cause
Pour expliquer ces chiffres, Santé publique France pointe du doigt la canicule du mois de juin. Cette hausse survient « dans un contexte de températures plutôt élevées (…) et un afflux des populations vers les sites de baignade pour se rafraîchir ». Pour rappel, d’après Météo France, le mois de juin 2025 a été le deuxième mois de juin le plus chaud depuis 1990, marqué par une augmentation de 3,3°C.
La région Hauts-de-France affiche le meilleur bilan de l’Hexagone
En revanche, le bilan est moins chaotique dans la région. Santé publique France constatait déjà une amélioration dans les Hauts-de-France le mois dernier. La tendance semble se confirmer à la mi-été. En effet, si le nombre de noyades reste identique cette année sur la même période (entre le 1ᵉʳ juin et le 23 juillet), le nombre de morts est presque divisé par 3 (6 décès en 2025 contre 17 en 2024). En gros, les victimes sont bien moins nombreuses.
Une bonne nouvelle néanmoins entachée par un nouveau drame le week-end dernier dans le Nord. Pour rappel, samedi 2 août, trois enfants d'une même famille ont été emportés par la mer à Gravelines après une baignade. Deux d'entre eux ont pu regagner la plage par leurs propres moyens mais un est toujours porté disparu.
Les trois enfants étaient partis pêcher avec deux adultes à proximité de la jetée des huttes de Gravelines. Alors que les trois mineurs jouaient à bord d'un petit bateau pneumatique, ce dernier aurait fini par chavirer, entraînant leur chute. Les recherches ont été suspendues ce dimanche et une enquête a été ouverte.
Les mineurs fortement touchés
Ce nouvel accident dans le Nord vient d’ailleurs illustrer une donnée communiquée par Santé publique France : les noyades mortelles touchent particulièrement les enfants. L’été n’est pas terminé, et on compte déjà 10 victimes mineures de plus qu’en 2024. On en dénombre 25 actuellement, contre 15 l’été dernier.
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