Ce premier jour du mois de juillet est placé sous le signe de la chaleur. Alors que ce lundi 30 juin, la température a atteint 32°C, un nouveau pic est prévu ce mardi 1er juillet.
Dans l'Artois, le mercure devrait grimper jusqu'à 36°C, notamment sur l'Arrageois. Une chaleur écrasante qui n’est pas sans conséquence. Parmi les plus exposés, il y a les ouvriers sur les chantiers. Pour y faire face, les entreprises s’adaptent.
« On s’hydrate régulièrement »
Alban travaille sur la pose d’un nouvel enrobé sur la place de la République à Béthune. « Avec la machine, la température monte à près de 150°C », nous explique-t-il, le front ruisselant. « On commence plus tôt le matin, vers 7h, et, forcément, on s’hydrate régulièrement. » Des situations extrêmes qui obligent également à faire plus de pauses. « On essaye de se poser quelques minutes à l’ombre », précise également Thibault.
Dans leurs champs, les agriculteurs surveillent également attentivement la situation. Gabriel Trolet, exploitant à Hersin-Coupigny, sait que ces épisodes de fortes chaleurs et canicules vont se multiplier. « Les récoltes avancent très vite avec cette chaleur, notamment le blé, l’orge ou le colza », nous raconte-t-il.
Quel impact pour les agriculteurs ?
Il tempère néanmoins : « Pour l’instant, il n’y a rien de critique car nous avons eu des épisodes orageux avec de l’eau, donc cela limite la casse », indique-t-il. « Pour autant, si nous avons ces chaleurs tout le mois de juillet, ça pourrait avoir des impacts importants sur les productions. »
Les épisodes de chaleur, qui s’entrecoupent souvent d’épisodes orageux désormais de plus en plus violents, font craindre des dégâts. « La crainte, c’est d’avoir des grêles comme dans certaines régions, de la taille d’une balle de golf. Ce sont vraiment des épisodes de plus en plus marqués. »
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