Olivier Gacquerre et son équipe municipale ont souhaité réagir dans un communiqué de presse "aux propos homophobes, racistes et discriminatoires écrits par la députée RN de la 9ème circonscription du Pas-de-Calais, Caroline Parmentier".
Un territoire "aux antipodes de la haine et de l'exclusion"
Dans ce communiqué, la majorité du conseil municipal de la ville de Béthune a tenu à rappeler sa distance avec Caroline Parmentier, députée RN de la 9e circonscription du Pas-de-Calais. "Nous refusons catégoriquement que notre territoire soit associé à de telles dérives extrémistes qui bafouent la dignité humaine" peut-on lire en réaction aux termes de "meutes tribales", "lobby juif", ou "collabos du sida" retrouvés par Mediapart et cités dans l’enquête concernant l’ancienne journaliste et proche de Marine le Pen. Rappelant "la solidarité et l’entraide" qui ont façonné la ville depuis sa création au XIIe siècle, le communiqué souligne "les traditions [de la ville] qui incarnent des valeurs humanistes aux antipodes de la haine et de l'exclusion".
Caroline Parmentier visée par une enquête de Médiapart
Journaliste pendant plus de 30 ans pour le journal quotidien catholique "Présent" jusqu’en 2018, Caroline Parmentier a quitté la profession en 2018. Elle est devenue députée RN de la 9e circonscription du Pas-de-Calais lors des élections législatives de 2022. Le média d’investigation Mediapart s’interroge sur la "dédiabolisation de l’extrême droite" en ressortant des commentaires Facebook de cette proche de Marine le Pen. Il y est question de soutien au Maréchal Pétain, ou "d’écrits racistes, antisémites et homophobes" peut-on lire dès le début de l’enquête. La conseillère presse de Marine le Pen lors des Présidentielles de 2022 a réagit depuis en parlant d’une "cabale orchestrée à son encontre" et réfute "toute accusation de racisme, d’antisémitisme ou d’homophobie".
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