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Accident mortel de Steenbecque : les familles de victimes ne croient pas à la thèse du conducteur

Ça se passe près de chez vous. Trois enfants de victimes se sont portés partie civile, ils ne croient pas à la thèse de l’endormissement avancée par le conducteur.

Accident mortel de Steenbecque : les familles de victimes ne croient pas à la thèse du conducteur
Emmanuel Bouin

Le 12 février dernier, quatre randonneurs ont perdu la vie, fauchés par un automobiliste à la sortie du village de Steenbecque dans les Flandres. Il a été mis en examen pour homicide involontaire et placé sous contrôle judiciaire avec l’interdiction de conduire. Lors de sa garde à vue, il avait plaidé l’endormissement, une thèse que les familles ne veulent pas entendre.

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La route départementale 943 B à la sortie du village de Steenbecque

Trois enfants de victimes se sont portés partie civile. Ils veulent connaître la vérité. « Les familles ne croient pas à la thèse de la défense, celle de l’endormissement qui est avancée par la défense. Le conducteur aurait été capable de prendre deux virages sans encombre et en deux secondes s’endormir. Ce n’est pas possible », déclare Maître Antoine Régley, leur avocat. « Les familles réclament aussi que ça aille vite, car on sait que dans ces dossiers correctionnels sans détention provisoire, les dossiers peuvent dormir 4 ou 5 ans dans les bureaux du juge d’instruction. »

Le lendemain du drame, la thèse de l’endormissement était déjà contestée par certains riverains. « Je ne comprends toujours pas. Quatre personnes, c’est énorme, elles étaient sur le trottoir. Si on respecte la vitesse, c’est-à-dire 30 kilomètres par heure, la route n’est pas plus dangereuse qu’une autre », déclarait Josiane.

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