Le RC Lens a récolté 8 cartons jaunes et un rouge lors de son déplacement à Eindhoven (1-0, 4e journée de Ligue des Champions). Un lourd bilan alors que le Racing n’a commis que 10 fautes durant la rencontre.
De son côté, le PSV a commis 19 fautes et n’a récolté que 2 cartons jaunes. Un contraste qui s’explique par la sévérité de l’arbitre allemand Daniel Siebert envers les Artésiens mais aussi à l’attitude des Lensois qui ont surtout été averti suite à des contestations. Toutefois, l’arbitrage de l’homme en noir fut sujet à débat après la rencontre.
Interrogé sur cette iniquité de traitement, Peter Bosz, le coach du PSV n’a pas voulu rentrer dans ce débat : « Je ne sais pas, je n’explique pas. C’était un match très physique, avec beaucoup de pluie aussi, un match dur. Lens joue un jeu avec beaucoup de duels. Je ne sais pas, c’est l’arbitre qui a sifflé et décidé de donner beaucoup de cartons. »
Les Lensois surpris par l’arbitrage
Egalement interrogé sur cet aspect du match, Franck Haise a eu des propos très secs : « Concernant l’arbitrage, je vais juste retenir la statistique que l’on a fait 10 fautes et on récolte 8 jaunes et un rouge. L’adversaire en a fait 19 et a pris 2 jaunes. Certes, on a reçu 3 cartons jaunes pour contestation, c’est à nous d’être plus expérimentés, plus malicieux, plus vicieux être moins naïfs en tout cas. Cela n’enleve pas la stat. Il vaut mieux éviter d’être le petit poucet dans cette compétition. »
Même son de cloche du côté de Jonathan Gradit, le défenseur lensois : « Je n’ai pas trop envie de faire des commentaires sur l’arbitre car je n’ai pas envie de rentrer dans le négatif. Quand on fait 10 fautes pour 8 cartons, il y a des choses surprenantes. Surtout quand il y a de Jong qui n’a pas arrêté de parler tout le match et qui lui s’en est sorti. Ce n’est pas une excuse. On savait qu’il y avait une atmosphère particulière ici mais je n’ai pas envie de retenir ça ce soir. »
De son côté, Florian Sotoca s’attendait à ce type de confrontation même si il regrette les décisions arbitrales : « Il y a 2 poids, 2 mesures. On savait que c’était difficile pour nous en prenant vite des cartons en première période. Il fallait faire plus attention en 2e période. A la mi-temps, il fallait calmer tout le monde car cela a chauffé en fin de première. On a été matures, on ne s’est pas affolés et on a repris l’ascendant au fur et à mesure de la seconde mi-temps malgré un début en dedans. Sur cette fin de match, on peut égaliser. On s’attendait à beaucoup d’intensité, on a répondus présents, on peut être fiers de nous. »
Propos recueillis par Eloïse De Mester à Eindhoven
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