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Adrien Thomasson : « La Ligue des Champions me fait rêver »

RC Lens.

Il fait partie des derniers arrivés dans cet effectif lensois et pourtant, Adrien Thomasson a déjà fait son trou, apportant un véritable plus au Racing Club de Lens. Entretien avec un milieu de terrain focus sur une fin de saison exaltante. Lensois.com : Adrien, tout d’abord, parlez nous de cette adaptation express à un effectif en cours de saison ? C’est vrai […]

Adrien Thomasson :  « La Ligue des Champions me fait rêver »

Il fait partie des derniers arrivés dans cet effectif lensois et pourtant, Adrien Thomasson a déjà fait son trou, apportant un véritable plus au Racing Club de Lens. Entretien avec un milieu de terrain focus sur une fin de saison exaltante.

Lensois.com : Adrien, tout d’abord, parlez nous de cette adaptation express à un effectif en cours de saison ?
C’est vrai que je me suis adapté assez rapidement. Sportivement mais aussi en dehors dans ma vie de tous les jours. C’est appréciable. Quand on arrive en plein milieu d’une saison, ça peut être plus compliqué. Mais je suis tombée dans une équipe qui fonctionne très bien. Et par expérience, je sais que c’est toujours plus simple de s’adapter dans ces cas-là. On sent que le collectif est fort. Il y a plus de concurrence, mais ça, je le savais avant de venir. Et ça va me rendre encore plus performant. Par contre, il est certain que je ne m’attendais pas à avoir autant de temps de jeu si rapidement. Il fallait aussi en tirer profit. Vu le nombre de joueurs présents, on se tire la bourre entre nous, mais c’est pour aller dans la même direction.

« Ce qui est important, c’est que tout le monde se sente considéré »

Et cette concurrence assez importante au vu du nombre de profils offensifs, comment le groupe fait pour la gérer aussi bien ?
Je pense que la clé de notre succès, c’est que tous les joueurs acceptent cette concurrence. Le coach gère très bien les choses parce que, même si 11 joueurs commencent, on sait qu’il y aura des changements. Ce qui est important, c’est que tout le monde se sente considéré. Si je prends mon cas personnel, que je commence ou que je termine, je sais que j’aurai un rôle important à jouer. Tant qu’on sera dans la même direction, on pourra faire de grandes choses. Parce que c’est rare à ce niveau-là, d’accepter cette concurrence.

Il y a une méthode justement pour faire en sorte qu’un vestiaire vive aussi bien, aussi longtemps ?
Moi, avant de venir, je savais déjà à quoi m’attendre. On m’avait appelé, expliqué les choses, c’était assez clair. Mais là où le club réussit bien, c’est qu’il fait venir des joueurs qui, humainement, sont prêts à accepter ça.

Parlons de vos capacités athlétiques, déjà importantes avant votre venue à Lens, vous avez le sentiment d’avoir franchi un cap encore de ce point de vue là ?
Ce qui a évolué vraiment entre Strasbourg et ici, c’est l’intensité. Elle est plus importante ici. Ça se traduit dans les jeux aux entraînements. Il y a beaucoup plus d’efforts à haute intensité. Ici, le staff est plus important aussi, ça apporte davantage de compétences à chacun. Il y a plus de monde dans le staff médical, dans le staff technique. Il y a un travail assez soutenu avec la diététicienne, avec un préparateur mental. Et c’est vrai que tous ces domaines réunis font qu’on ne peut être que performant. Ça avait été évoqué avant, mais le yoga nous fait du bien aussi. On sait, que deux jours avant le match, on a cette séance de relaxation. C’est là qu’on est un peu plus fatigué, on a encaissé toute la charge de travail de la semaine. On a tous nos vies respectives, alors le fait de pouvoir rester un après-midi par semaine ça permet de bien récupérer et de bien se relâcher parce qu’on ne peut pas tous le faire chez nous.

« Le coach nous laisse beaucoup de liberté »

Sur le terrain, vous vous sentez plus à l’aise dans quel système ?
Collectivement, même si on a très bien joué en changeant de système, les joueurs ont des habitudes depuis trois ans dans ce système à trois derrière. Mais c’est important de pouvoir changer en cours de match ou même d’un match à l’autre. Ça permet de ne pas rester trop figé. Parfois c’est bien d’apporter de nouvelles choses, sinon on devient trop facile à analyser. Individuellement, je me sens bien dans ce système aussi. Je le connais bien, je le maîtrise. Défensivement, on a presque les mêmes consignes. Mais devant, on a vraiment beaucoup de liberté et c’est appréciable.

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Comment se traduit cette liberté ?
On a la liberté d’interchanger les positions. Quand on est un joueur offensif, dans le match il y a des moments où on veut toucher un peu plus le ballon, être plus haut. Le coach nous laisse beaucoup de liberté. Pour avoir connu autre chose avant, je peux dire que c’est plutôt rare.

Statistiquement, vous culminez déjà à 3 buts pour 2 passes décisives. Plutôt pas mal en moins de trois mois ?
C’est toujours appréciable d’avoir des statistiques. Mais je suis aussi très exigeant envers moi-même. J’estime que j’aurai pu faire mieux. Je suis beaucoup dans une réflexion collective. Même si je ne suis pas décisif sur un match mais qu’il y a victoire au bout comme le week-end dernier, ça me satisfait. En étant joueur offensif, on est obligé d’être décisif. Sans forcer les choses, je savais que je devais l’être rapidement. Pour essayer de gratter le plus de temps de jeu déjà, parce que ça fait partie des codes du football. Quand on arrive dans un nouveau club, il faut être performant.

« On reçoit des concurrents directs, c’est vraiment un luxe »

Côté ambition, on file tout droit vers la fin de saison et pour le moment vous êtes provisoirement qualifiés pour la Ligue des Champions…
C’est une compétition qui fait rêver, parce que c’est la meilleure en Europe d’un point de vue club. Mais on n’est pas programmé pour la jouer. C’est un vrai plaisir d’être à la lutte avec ces équipes qui sont bâties pour ça. Il reste encore énormément de matches. Moi, la Ligue des Champions me fait rêver. Mon objectif, ça a toujours été de jouer une coupe d’Europe, pour d’autres joueurs aussi. Peu de joueurs dans l’effectif actuel ont connu cette possibilité de jouer à ce niveau peu importe la coupe d’Europe, s’il y en a une au bout, la saison sera réussie.

Pour y parvenir, il reste 9 matches, 5 à domicile, et vous recevez plusieurs concurrents directs à la maison, là où vous n’avez perdu qu’une seule fois cette saison. Il y a de quoi être confiant ?
C’est un plus de jouer 5 matches sur nos 9 derniers à domicile. Surtout avec l’appui du public. Plus la saison va avancer et plus les gens seront chauds au stade et nous, on a besoin de ça. Parce que, dès ce week-end contre Strasbourg, ça va se jouer sur des détails. Et le 12e homme a vraiment son rôle à jouer. On reçoit des concurrents directs, c’est vraiment un luxe, c’est un avantage de jouer à Bollaert avec ces supporters.

 

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