Cette tradition remonte à la Rome antique, certains citoyens offraient à leurs proches une branche de verveine en guise de porte bonheur pour l’année à venir.
Quelle est l'origine ?
« Etrennes » vient d’un mot latin, strena, qui désigne un cadeau que l’on fait pour apporter un bon présage. A Rome la verveine est une plante de grande valeur en raison de ses vertus pharmaceutiques. Le geste d’en donner à quelqu’un est donc naturellement interprété comme le souhait de bonheur pour l’avenir. Les siècles passent et la tradition évolue, petit à petit on offre des petits cadeaux comme des figues ou du miel pour arriver à des dons plus importants comme des pièces de monnaie en bronze ou en or.
À la différence de ce qui se passe de nos jours, où les étrennes sont offertes à ceux qui rendent différents services gardiens d'immeuble, domestiques, pompiers, éboueurs, à Rome, les étrennes sont apportées aux figures de la ville. Chaque client doit offrir au moins une pièce de monnaie au "patron" qui le protège.
Et du temps des Gaulois ?
Savez-vous que les Gaulois avaient eux aussi l'habitude des étrennes ? En effet, la veille du premier jour de l'année, ils échangent entre eux des bouquets de gui, provenant de ces arbres sacrés auxquels les Gaulois attribuent des vertus extraordinaires. Ces rameaux doivent assurer à ceux auxquels on les donne une année heureuse, et on accompagne ce don de la célèbre formule de souhait : "Au gui l'an neuf !". Les enfants font le tour des maisons de leur village et, en échange du rameau de gui qu'ils tendent aux habitants, reçoivent quelques piécettes.
De nos jours cette tradition se perd, dans mes souvenirs d’enfant on disait que le facteur recevait quasiment un 13ème mois avec ses étrennes. Et vous ? Receviez-vous des étrennes ?
