La 5e vague de l’épidémie de Covid nécessite des organisations adaptées au sein des hôpitaux du Groupement hospitalier de territoire de l’Artois (GHT). La situation Covid continue de se dégrader. Les équipes prennent en charge, ce jeudi, 44 patients Covid positifs dont 15 en réanimation et soins intensifs : 20 au CH de Béthune Beuvry dont 10 en réanimation et en soins intensifs; 23 au CH de Lens dont 5 en soins intensifs; 1 au CH d’Hénin-Beaumont. Les centres hospitaliers de La Bassée, Hénin-Beaumont et Béthune Beuvry prennent également en charge des patients « post-covid » dans des secteurs dédiés des unités de Soins de Suite et Réadaptation.
Pic attendu avant les fêtes
Les répercussions des variations de l’épidémie se ressentent en général dans les hôpitaux 10 à 15 jours après leur apparition, précise le communiqué publié ce jeudi matin. Le pic de patients Covid serait attendu pour le 20 décembre au sein des hôpitaux de l’Artois. « Nos équipes se préparent donc à une augmentation continue du nombre d’hospitalisations jusqu’au début du mois de janvier, les pathologies hivernales induisant pour leur part un flux pédiatrique et adulte important au niveau des urgences, avec des besoins d’hospitalisation. Notre capacitaire dédié a évolué pour nous adapter à la situation. Ainsi, nos établissements mettent en œuvre actuellement, 64 lits et places dédiés Covid. »
Déprogrammations
Le plan blanc, déclenché le 8 décembre, permet aussi de mobiliser du personnel pendant les fêtes de fin d’année. Pour pouvoir prendre en charge les patients COVID, les déprogrammations sont incontournables rappelle le GHT. « Le centre hospitalier de Lens a ainsi fermé jusqu’à présent deux salles du bloc opératoire sur 10 ainsi que 6 lits et places en Hôpital de Jour de Médecine. Le Centre Hospitalier de Béthune Beuvry a pour l’instant fermé 10 lits de chirurgie ambulatoire. Différents paliers de déprogrammation supplémentaires pourront être atteints dans nos établissements si la situation le nécessite. » Rappelons que les visites sont temporairement suspendues à l’hôpital de Beuvry et elles sont limitées à une heure entre 16h et 19h au CH de Lens.
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